Introduction au recrutement à l’international

EMPLOI.  Une trentaine de personnes, représentant une vingtaine d’entreprises de la région ont récemment pris part à une séance d’information à Saint-Lazare, donnée par Québec International et dont l’objectif était de rencontrer des entrepreneurs à la recherche de réponses sur le recrutement à l’international.

Bellechasse était la deuxième destination en présentiel, après Thetford-Mines, et une séance avec les entreprises de la Beauce avait également eu lieu par webinaire il y a quelques jours. Les secteurs de Lévis, Montmagny et L’Islet étaient également à l’agenda de l’organisation au cours des deux dernières semaines.

La rareté de main-d’œuvre est évidente et des entreprises cherchent à diversifier leurs stratégies, observe Janaïna Kamide, Directrice Service aux entreprises – Attraction de talents, chez Québec International. « On veut comprendre quels sont les besoins des entreprises face à la pénurie de travailleurs, présenter notre offre de service et quelles seront nos prochaines missions à l’étranger. On pense qu’on peut être une piste de solution pour combler leur besoin de personnel. »

L’activité était divisée en deux parties. Une première dédiée aux entreprises qui n’ont jamais recruté à l’international ou qui veulent comprendre les étapes du recrutement et une deuxième sur le potentiel des territoires visés. Mme Kamide a pu remarquer que les gens s’interrogeaient surtout sur les délais et les frais impliqués dans une telle démarche. « On sait déjà que la Chaudière-Appalaches est une région manufacturière. Il y a beaucoup de postes disponibles pour des manœuvres, des soudeurs, d’opérateurs, de mécanicien et autres du même genre. Il y a aussi des besoins en santé, en restauration. Le recrutement à l’international peut devenir une solution », estime-t-elle.

« Des entreprises sont déjà habituées à recruter à l’international, mais nous avions de nouvelles personnes. Les entreprises qui le font déjà le mentionnent que les défis sont grands et les délais très longs, c’est pourquoi il faut bien le faire. Nous sommes plusieurs organisations qui font la même chose, car les entreprises ont besoin de se faire conseiller dans leur démarche », avoue Mme Kamide.

Elle avoue, en terminant que l’expérience a été enrichissante et qu’il faudra possiblement reprendre l’exercice et sur le terrain, idéalement.