La cage de la Corriveau authentifiée

PATRIMOINE. La petite cage métallique retrouvée Peabody Essex Museum du Massachusetts en 2011 et qui était associée à l’histoire de Marie-Josephte Corriveau a finalement été authentifiée par le Musée de la civilisation.

«Les résultats de ce long et rigoureux processus de recherche convergent tous vers la même conclusion: l’objet en question serait bien celui ayant servi à exhiber le corps de Marie-Josephte Corriveau en 1763», peut-on lire dans un bref communiqué envoyé par le Musée de la Civilisation le 26 octobre.

Cette nouvelle ne manque pas de réjouir la Société d’histoire de Lévis et son président Vincent Couture. «Nous avons commencé les démarches en 2011. Nous avons fait appel au Musée de la Civilisation puisqu’ils ont une expertise dans ce genre de démarches. Nous sommes heureux du résultat», a-t-il lancé lors d’un court entretien téléphonique.

Ce dernier souligne que plus de détails sur le processus d’authentification seront dévoilés lors d’une conférence de presse qui aura lieu le 9 novembre. Toutefois, il indique qu’avant l’authentification le doute planait toujours sur la provenance de l’objet.

La petite cage métallique avait été brièvement exposée au Centre de congrès de Lévis en 2013.

Marie-Josephte Corriveau a été pendue le 18 avril 1763 pour le meurtre de son deuxième mari. Après la pendaison, son corps a été installé dans le gibet construit sur mesure et exposé pendant 40 jours pour servir d’exemple. Les documents concernant l’artéfact au musée Peabody Essex le reliait à Marie-Josephte Dodier de Saint-Vallier. Une erreur orthographique qui a rendu l’objet difficile à retracer. Le spectacle entourant le procès de la Corriveau reviendra à Saint-Vallier le 27 août 2016.