La Coop Langevin renoue avec les trop-perçus

Après quatre années déficitaires, la Coop Langevin, qui tenait son assemblée générale annuelle le mardi 15 février, a renoué, en 2010, avec les trop-perçus.

Une combinaison de facteurs dont une diminution de 4.9 % de ses frais d’opération, qui sont passés de 922 200 $ à 876 547 $,  une augmentation des revenus de la ferme de cochettes de la route 204, une diminution des coûts de moulée, et le réajustement du coût d’achat des porcelets explique, selon Jean-François Denis, directeur général de la Coop, cette amélioration de la performance financière de la coopérative, qui a réalisé de 2009-2010 des trop-perçus nets de 93 123 $, et ce, sans augmentation de ses ventes globales. Ces dernières ont chiffré 6 512 154$,  dont 4 661 542 $ proviennent des ventes de la meunerie et 1 850 612$ de celles de la production porcine.

Cet excédent, les 49 sociétaires de la Coopérative en profiteront puisque 1,5 % du montant de leurs achats au cours de la dernière année leur sera versé en ristournes, ce qui représente une somme de 47 900 $.  Une fois les impôts payés, les trop-perçus restants viendront gonfler la réserve financière de 1 650 000 $ dont dispose présentement la Coop Langevin.

Regroupement de la production de moulées

L’année 2010-2011 a aussi permis à la Coop Langevin de consolider ses services-conseils et de vente avec la formation conjointement avec les coop Unicoop, Agrivoix, Frampton et Langevin du Centre de services Québec-Chaudière-Appalaches, une société en nom collectif qui intervient dans trois secteurs d’activités distincts soit dans le porc, les ruminants végétaux (bovins laitiers) et l’agro-environnement. Depuis le 1er janvier dernier,  une vingtaine d’experts-conseils des secteurs mentionnés sont chapeautés par cette société, ce qui assure, selon M. Denis, une expertise de la main d’œuvre, une sécurité de remplacement de cette dernière et un contrôle des coûts.

La Coop Langevin a par ailleurs ratifié en octobre la franchise du projet Chrysalide PA, par le biais de laquelle la cinquantaine de meuneries coopératives de la province cheminent vers le regroupement de leurs activités de production de moulées dans 13 mégas meuneries coopératives, ce qui permettra des économies de volumes qui favoriseront une réduction des coûts de production.

Dans cette perspective, la Coop Langevin procédera à l’analyse des conséquences d’un arrêt de production à sa meunerie et établira en consultation avec ses partenaires la compensation devant lui être versée pour la fermeture et la démolition de la bâtisse. «En date d’aujourd’hui, aucune discussion et analyse n’a toutefois débuté, mais comme le laps de temps entre l’analyse,  l’arrêt de production et la démolition de la meunerie requièrent de 12 à 18 mois il faut prévoit la fermeture de la meunerie au printemps 2013 puisque l’analyse de ce dossier devrait débuter en octobre 2011» a mentionné M. Denis lors de cette assemblée générale.