La Cycloroute de Bellechasse dans la mire des motoneigistes
MOTONEIGE. Les motoneigistes pourraient bientôt pouvoir emprunter la Cycloroute de Bellechasse, en hiver, pour pouvoir circuler de Lévis à Saint-Anselme. La MRC de Bellechasse a adopté une résolution permettant cette possibilité lors de sa dernière séance du conseil des maires.
Les clubs de motoneige de la région souhaitent ainsi s’assurer de la faisabilité d’une telle idée avant de l’explorer davantage. « On a vu la possibilité de pérenniser notre réseau de sentiers et de se rendre jusqu’à Saint-Anselme, où nous avons déjà des sentiers, pour créer un plus grand apport touristique. C’est pourquoi nous avons demandé de pouvoir utiliser la piste cyclable en hiver », explique Simon Deblois, agent de liaison régional à la Fédération des clubs de motoneige du Québec (FQCM).
Cette avenue ne sera toutefois pas effective à court terme prévient-il. «L’idée de traverser l’autoroute 20, via la passerelle Harlaka à Lévis date d’il y a longtemps. C’est cette section qui est prévue pour l’automne prochain, si le dossier chemine comme prévu. »
La FCMQ devra entretemps confirmer que ce tracé présente les caractéristiques adéquates à la pratique de l’activité. « Nous avons l’autorisation. On voulait savoir si cela était possible. Il reste des choses à évaluer entretemps, dont les infrastructures et tout le niveau technique. Tout ce que cela veut dire, c’est que nous avons un projet exploratoire qui pourrait nous permettre éventuellement de relier Lévis et Saint-Anselme par la Cycloroute.
Il n’est toutefois pas question que des motoneiges circulent au centre des localités, particulièrement à Saint-Henri, assure M. Deblois. « On utiliserait plutôt le réseau de sentiers actuel pour contourner le périmètre urbain. Tout ça est encore embryonnaire toutefois. À Saint-Anselme, il faudrait aller rejoindre le réseau de sentiers, sauf que tout ça reste à développer et évaluer. Il n’y a pas de projet ou de tracé officiel à ce jour. »
La résolution adoptée par les élus indique que le tronçon se situerait dans l’emprise ferroviaire désaffectée du Québec-Central, à l’image de ce qui existe déjà pour la pratique des véhicules hors-routes ailleurs dans la région sur l’utilisation et l’entretien du parc linéaire Monk.