La Maison des jeunes des Etchemins souhaite le soutien de l’ensemble des municipalités
JEUNESSE. La Maison des jeunes l’Olivier des Etchemins demande aux 13 municipalités de la MRC de contribuer à son financement.
Lors d’une présentation devant les élus mercredi dernier, le coordonnateur de l’organisme, Guillaume Rodrigue, et le président du conseil d’administration, Jean-Marc Guay, ont expliqué que les subventions accordées à l’organisme depuis quelques années par le ministère de la Santé et des Services sociaux sont devenues insuffisantes.
Ils souhaitent maintenant que les 13 municipalités de la MRC puissent contribuer au fonctionnement de l’entité en fonction de la fréquentation des jeunes, comme c’est le cas actuellement pour les localités du secteur Ouest desservies par le point de service de Saint-Prosper.
Présence accrue
À l’heure actuelle, les municipalités du secteur Est contribuent très peu pour différentes raisons indique Guillaume Rodrigue. «Lac-Etchemin a toujours été seule à assumer les frais du point de service, car la fréquentation de jeunes des autres municipalités du secteur ne le justifiait pas. Avec notre présence à l’École des Appalaches, cela est appelé à changer».
La Maison des Jeunes L’Olivier des Etchemins a offert des services à 278 sur le territoire de la MRC en 2015-2016, soit 157 pour le secteur Saint-Prosper et 121 pour celui de Lac-Etchemin. Cette implication accrue à l’Est aura inévitablement un effet levier sur la participation des ados des localités concernées selon lui. «Nous prendrons aussi en charge l’organisation des projets de coopération que l’École des Appalaches pilotait. Nous le ferons dorénavant pour les deux écoles secondaires. Ainsi, nous pourrons couvrir les deux points de service de la même façon», a-t-il précisé.
M. Rodrigue rappelle que les maisons de jeunes se servent des loisirs pour créer des liens et permettre à celles et ceux qui les fréquentent de développer un sentiment d’appartenance à leur communauté et les accompagner dans les petits et grands problèmes qu’ils vivent à leur adolescence.