Langebec investit 2,5 M$ à Sainte-Justine
AFFAIRES. L’entreprise Industries Langebec investira plus de 2,5 millions de dollars à Sainte-Justine dans la construction de nouveaux bâtiments et la modernisation de plusieurs de ses équipements.
L’entreprise spécialisée dans la fabrication de litière pour animaux, principalement les chevaux, travaille à alimenter différents fournisseurs pour des spectacles équestres, des magasins agricoles et des fermes privées aux États-Unis et au Canada. L’usine a pignon sur rue à Sainte-Justine depuis que l’entreprise Bois Daaquam de Saint-Just a choisi de fermer son entrepôt à cet endroit il y a près d’une vingtaine d’années.
Originaire de Saint-Camille, Gérald Pouliot avait alors choisi de s’y établir grâce à la collaboration du Fonds d’investissement local (FIJ). Il explique que les travaux impliqueront la démolition on de l’usine en place pour en construire une nouvelle, ainsi qu’un nouvel entrepôt. Celui-ci aura 125 pieds de largeur et une cinquantaine de pieds de profondeur. «Il y aura cinq espaces différents. Un premier abritera du vrac et chaque chargement de copeaux que nous recevrons passera dans nos équipements pour être divisé en différentes catégories. Personne ne fait ça dans la région. On mijotait déjà l’idée d’amener le produit à un autre niveau et c’est ce que nous sommes en train de faire», illustre-t-il.
M. Pouliot est aussi propriétaire de Transport G. Pouliot qui emploie plus d’une vingtaine de chauffeurs avec sa flotte de 17 camions, trois mécaniciens à temps plein, en plus du personnel administratif, ce qui en fait l’un des principaux employeurs de la localité. L’usine Langebec compte huit employés sur le plancher. Comme entrepreneur, il remarque lui aussi qu’il est de plus en plus difficile de recruter. L’investissement l’amènera encore une fois à tester ce marché. «On se modernise grâce à l’automatisation, sauf qu’en ayant plus d’équipements, il est possible que nous ayons besoin de personnel additionnel, peut-être de 3 ou 4 personnes de plus.»
La production sera transférée temporairement dans un entrepôt, le temps que la nouvelle usine soit construite et que l’on ramène les équipements, nouveaux et anciens, dans le nouveau bâtiment. «Les travaux de l’usine devraient débuter dans la deuxième semaine de septembre. Nous devons continuer d’ensacher entretemps et nous avons aussi des sous-traitants qui font un certain travail pour nous.»
M. Pouliot espère que le tout soit opérationnel à 100 % idéalement avant les fêtes. «Lors que la nouvelle ensacheuse sera en opération, nous en profiterons pour faire une maintenance majeure de notre ensacheuse actuelle avant de la réinstaller. Ça fait une vingtaine d’années qu’elle est en opération quand même.»