L’Arche Le Printemps souhaite construire un nouvel atelier
SAINT-MALACHIE. En septembre 2021, la rumeur voulait que L’Arche Le Printemps de Saint-Malachie envisage la possibilité d’acheter le Garage Daniel Paré pour y installer son atelier, alors jugé désuet et ne répondant ni aux normes du bâtiment, ni aux besoins actuels et futurs de l’organisme.
En parallèle, le propriétaire du garage, Daniel Paré, envisageait la possibilité de déménager son commerce à Sainte-Claire, projet qui est toujours en attente de réalisation à la sortie nord de cette localité.
L’achat du garage de Saint-Malachie par L’Arche n’aura cependant pas lieu, confirme son président Marcel Morin. Ce dernier précise que certains coûts, notamment la décontamination du terrain, étaient trop importants pour permettre la concrétisation d’un tel projet.
Qu’à cela ne tienne, le conseil d’administration de L’Arche Le Printemps envisage toujours et très sérieusement le remplacement de l’atelier actuel par un bâtiment neuf qui serait mieux adapté aux besoins de sa clientèle ayant une déficience intellectuelle.
L’an dernier, L’Arche a reçu une subvention de 180 000 $ afin d’embaucher un ingénieur qui avait pour mandat d’évaluer le bâtiment et réaliser des plans pour le futur atelier. Une demande de subvention pour la construction d’un nouveau bâtiment a depuis été déposée, mais son étude a été reportée au sein des officines gouvernementales, précise M. Morin qui estime que cela pourrait prendre entre deux et quatre ans avant que la construction d’un tel bâtiment ne puisse débuter.
L’Arche souhaite, avec ce nouvel atelier, répondre aux normes d’aujourd’hui et aux besoins futurs en agrandissant son offre de service en déficience intellectuelle auprès du CISSS, insiste également son président.
Marcel Morin mentionne par ailleurs que l’organisme qu’il préside est également en négociations auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux afin d’obtenir de nouvelles normes de financement répondant à sa réalité.
« On fait beaucoup de financement privé auprès de dizaines et de centaines de donateurs qui nous aident à coup de 5, 10, 20, 50 ou 100 $, ou encore des entreprises à coups de 500 $. On reçoit aussi des subventions non récurrentes pour des projets spécifiques. On travaille fort pour arriver. Il y a des années où nous avons des surplus, d’autres des déficits », indique-t-il en mentionnant que l’organisme a récemment dû fermer une de ses résidences, sur une base temporaire à tout le moins, car il n’arrivait plus.
« On a dû prendre les personnes qui vivaient à cet endroit et les relocaliser dans nos autres résidences qui sont maintenant à pleine capacité. Si du financement public devait nous arriver, c’est certain qu’on va la rouvrir », poursuit-il en rappelant que le coût de la main-d’œuvre est un autre facteur expliquant cette fermeture.