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L’attente pour une place en CHSLD augmente

Les établissements de santé publique en Chaudière-Appalaches offriront aussi des repas inspirés de nouvelles recettes à leur clientèle.

AÎNÉS. L’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) de Chaudière-Appalaches estime à 32 %, l’augmentation des personnes en attente d’une place en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) dans la région

C’est le constat qu’a fait l’association après lecture d’un document obtenu par le biais de la Loi sur l’accès à l’information. Selon ce document, entre les mois de septembre des années 2013 et 2014 pour l’année financière 2014-2015 du ministère de la Santé et des Services sociaux, 149 personnes étaient toujours en attente d’une place en CHSLD tandis qu’à la même période l’an dernier, ce nombre était de 113.

Compte tenu des perturbations et compressions budgétaires qui affectent actuellement le réseau de la santé et des services sociaux, l’AQRP redoute un nouveau désengagement du gouvernement dans la création et le maintien de ce type de ressources destinées aux personnes en perte d’autonomie qui nécessitent plus de 3 heures de soins par jour.

«Lors de la dernière commission parlementaire sur le projet de loi no 10, beaucoup d’intervenants du réseau de la santé ont démontré du scepticisme et de l’incompréhension par rapport à la création de nouvelles mégastructures régionales. Les citoyens que nous sommes peinent à s’enthousiasmer dans un tel climat d’incertitude, surtout en matière d’accessibilité aux soins. Depuis l’arrivée en poste du gouvernement, nous n’avons encore rien entendu à propos de l’offre de places en établissement de soins de longue durée. Pendant ce temps, la liste d’attente en CHSLD a bondi dans Chaudière-Appalaches», a fait valoir le président de l’AQRP de Chaudière-Appalaches, M. George Nadeau.

M. Nadeau ajoute que considérant le fait que la région de Chaudière-Appalaches longe le Saint-Laurent sur plus de 200 km et s’étend au sud, jusqu’à la frontière américaine, l’adoption éventuelle du projet de loi 10 fait craindre des compressions budgétaires importantes ce qui n’améliorera certainement pas la situation.