Le « bourreau de Beaumont libéré en septembre
La Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) a récemment donné son aval pour le « bourreau de Beaumont » puisse être libéré en septembre après qu’il eût purgé 14 ans d’emprisonnement. Le triste individu devra toutefois vivre dans une maison de transition et respecter plusieurs conditions. La nouvelle a de quoi surprendre puisque la commission jugeait, il y a quelques mois à peine, qu’il représentait un risque inacceptable pour la société.
Même s’il a purgé 14 ans d’emprisonnement, la Commission estime que le bourreau représente toujours un risque élevé de récidive. L’homme souffre de différents problèmes d’ordre psychologique et sexuel. En 1997, l’homme de 52 ans, qu’on ne peut pas nommer en raison d’une ordonnance du tribunal, avait été condamné à 22 ans d’emprisonnement pour avoir fait subir les pires sévices à ses deux enfants, à deux ex-conjointes et aux deux fils de l’une d’elles. Les faits reprochés avaient soulevé l’indignation de la population.
On avait toutefois noté qu’il avait su démontrer une certaine prise en charge en participant à différents programmes. Les commissaires avaient tout de même rejeté cette demande de semi-liberté, en indiquant que l’homme avait tendance à ajuster son discours dans le but de se présenter sous un meilleur jour.
La Commission rappelle que le quinquagénaire pourrait voir ses conditions de libération assouplies si son comportement en société s’améliorait. La Commission parle d’une liberté sous surveillance pour protéger la société et favoriser la réinsertion de l’individu. Ce dernier avait droit à une libération après avoir purgé la moitié de sa peine. Sa première demande avait été refusée le 21 mars dernier par la CNLC.