Le Carrefour: année sous le signe de la continuité
ACTUALITÉS. C’est sous le signe de la continuité que s’est déroulée l’année 2022-2023 au Carrefour – Employabilité et travail de rue, avec près de 2 000 personnes rejointes via ses différents services et programmes.
C’est ce qu’a mentionné le directeur général Christian Fradet au lendemain de l’assemblée générale de l’organisme présentée le 20 juin dernier à ses locaux de Saint-Anselme.
Notons que plus de 250 personnes différentes ont bénéficié des services en employabilité et orientation, contre 323 pour le travail de rue. De plus, 170 ateliers de diverses natures qui ont été dispensés au cours de la dernière année. Fait à souligner, une partie importante de la clientèle desservie par le Carrefour provient de Saint-Anselme (23 %) et Sainte-Claire (16 %), là où se trouve le plus gros bassin de population dans Bellechasse.
« La place où on est, c’est là que ça suit, mais on se déplace énormément sur le territoire. Les services sont offerts dans nos locaux, mais on a un projet, Ton carrefour chez toi, qui nous amène à faire une tournée pour aller rencontrer ceux qui ont plus de difficultés à se déplacer. Nous sommes très mobiles », précise M. Fradet en ajoutant que la clientèle de Saint-Henri va plus naturellement vers Lévis.
« Nous avons des clients dans cette localité, mais c’est plus Saint-Anselme, Sainte-Claire, Saint-Gervais et les autres. On voulait se mettre le nez dans le trafic en s’en venant à Saint-Anselme et cela a eu un effet positif sur nos services en employabilité », poursuit-il en rappelant que le personnel du Carrefour occupe également un bureau dans le centre multiservice de Saint-Damien, endroit idéal pour rencontrer les gens du sud du territoire, notamment.
Échelles salariales revues à la hausse
Parmi les autres faits saillants de la dernière année, Christian Fradet note aussi la décision du conseil d’administration de revoir à la hausse les échelles salariales du personnel et procéder à une refonte complète de la politique de l’organisme sur les ressources humaines. « Nous offrons des conditions intéressantes qui nous permettent de demeurer compétitifs et attractifs à ce niveau, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et c’est important », insiste M. Fradet en mentionnant que le Carrefour emploie actuellement 16 personnes, incluant ceux à temps partiel, chiffre qui est assez stable depuis quelques années, reconnaît-il.
Projets scolaires
Si le projet de l’École d’à côté est sur pause depuis plus d’un an, M. Fradet n’exclut pas la possibilité de travailler sur d’autres projets avec le Centre d’éducation aux adultes de Bellechasse. « Nous avons des défis, tout comme eux, notamment en matière de ressources humaines », explique-t-il en ajoutant que le CÉA n’avait plus d’enseignants à dédier à ce projet pour le moment.
Le directeur général se réjouit toutefois de la mise en place du Projet Boomerang, projet d’alternative à la suspension conclu avec le CFER et les trois écoles secondaires du territoire. « Quand un élève est suspendu, pour différentes raisons, il s’en vient chez nous au lieu de retourner chez lui, à la maison. Il a accès à un enseignant et des intervenants qui l’accompagnent vers un retour à l’école », mentionne-t-il en terminant.
Logements de transition en préparation à Armagh
De nouveaux logements dits de transition, qui seront gérés par l’organisme Le Carrefour – Employabilité et Travail de rue, basé à Saint-Anselme, devraient voir le jour d’ici la fin de l’été à Armagh. Le directeur général Christian Fradet a mentionné que Le Carrefour avait fait l’acquisition d’un bâtiment de trois logements l’an dernier et que des rénovations étaient en cours depuis ce temps.
« On est à le transformer en édifice 4 logements avec le but d’offrir de l’hébergement transitoire, soit entre six et 12 mois, pour des gens qui vivent toutes sortes de difficultés. Ça pourrait être une personne en externe chez nous, accompagnée par un travailleur de rue, qui pourrait utiliser ce service comme un tremplin pour mieux rebondir », mentionne-t-il en ajoutant qu’un tel service, qui n’existe pas encore dans Bellechasse, permettra assurément de répondre à un besoin, les personnes en recherche de tels logements devant être référés vers des organismes situés à l’extérieur de la région.
« Il faut commencer quelque part. On a acquis le bâtiment, on le transforme et on va le gérer », poursuit-il en ajoutant que Le Carrefour entendait également collaborer avec d’autres organismes comme La Barre du Jour qui aurait un projet similaire dans ses cartons, mais pour des chambres cette fois-ci.