Le CSSBE se dote d’un code d’éthique
ÉDUCATION. Les membres du conseil d’administration ont adopté le nouveau code d’éthique du centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE). Ce dernier est entré en vigueur le 23 avril et est, dans presque son ensemble, prescrit par le ministère de l’Éducation, sauf la section signalement qui est unique pour chaque centre de services.
Lors de sa présentation, le directeur général Fabien Giguère expliquait que le code d’éthique a été mis en place dans tous les établissements scolaires du Québec par le ministère de l’Éducation, en raison d’événements déplorables survenus dans les derniers mois et qui ont ensuite fait les manchettes. « Le but premier du code d’éthique est de protéger les élèves. Le deuxième objectif est de guider le personnel selon l’éthique et les conduites attendues. »
Le code d’éthique s’applique à tout le personnel du CSSBE ou toute personne appelée à œuvrer ou être en contact auprès d’élèves mineurs ou handicapés. « C’est un guide de référence des pratiques attendues. Il est aussi un outil de responsabilité et de réflexion pour encourager le jugement critique, afin d’établir un lien de confiance envers les élèves et les parents », précise M. Giguère. Pour plus d’informations concernant les modalités de signalement d’un manquement au code d’éthique, visitez le site du CSSBE.
Plan d’allocation des ressources 2025-2026
Lors de cette même réunion, M. Giguère, son adjointe Karina Roy et Pascal Lamontagne, directeur du service des ressources humaines, ont présenté les différents plans d’allocation des ressources humaines en vue de l’année scolaire 2025-2026. La plus grande variation concerne le personnel de soutien. On prévoit une augmentation de 22 postes à temps plein. Le statu quo sera conservé autant pour le personnel-cadre, avec une projection de 30 postes à temps plein, que pour le personnel professionnel, avec 145 postes à temps plein.
« Si l’on additionne les huit postes d’entretien ménager – création de postes lorsque les contrats au privé dans les écoles primaires viennent à échéance – et neuf de surveillance des élèves – non compté dans l’ancienne convention collective -, on est déjà à 17 postes ajoutés. L’augmentation réelle est plutôt de cinq postes à temps plein. On parle environ d’une hausse de 1,5 % du personnel. C’est beaucoup moins que les dernières années, mais on n’est pas rendu à l’étape de la suppression de postes », mentionne M. Lamontagne.
CARTEM et plateaux sportifs
Les membres ont octroyé un contrat de 4,5 M$ à Construction JL Groleau inc. de Saint-Georges afin de réaliser la réfection de l’enveloppe extérieure, des blocs sanitaires et le remplacement du système de ventilation du centre administratif des ressources technologiques et matérielles (CARTEM). Les travaux seront d’une durée d’environ un an. Les changements permettront l’accès à une salle de serveurs, deux salles de rencontre, 24 bureaux fermés et 10 autres à aire ouverte. Le CSSBE évalue que les travaux étaient nécessaires en raison de la défectuosité du bâtiment, situé à l’intersection de la 118e Rue et de la 10e Avenue à Saint-Georges.
Le conseil d’administration appuie également une demande de financement de 1,57 M$ au programme de soutien aux infrastructures Jeux du Québec. Les travaux comprennent l’ajout d’une surface pour le saut en hauteur, ainsi que l’installation d’un revêtement synthétique sur la piste d’athlétisme et les surfaces de départ pour les épreuves de saut en hauteur, triple saut, du javelot, du saut à la perche et du lancer du disque et du marteau. Les travaux complémentaires aux plateaux sportifs extérieurs, à la Polyvalente de Saint-Georges, sont prévus à l’été 2026 et doivent être réalisés afin de satisfaire les exigences de Sports Québec en vue des Jeux du Québec d’été 2027 à Saint-Georges.