Le Mont Orignal change officiellement de main

Quelque cinq mois après l’annonce de l’intention de son propriétaire, M. Michel Biron de se départir de la Station de ski du Mont-Orignal, les négociations entre M. Michel Biron, et les mandataires de Mont Orignal, coopérative de solidarité, se sont finalement conclues, la semaine dernière avec la signature des documents légaux officialisant la vente des actifs à ses deux acquéreurs.

Un premier, la municipalité de Lac-Etchemin devient propriétaire du chalet de la station de ski, de ses étangs de traitement des eaux usées et des terrains où ils ont été aménagés au sud du rang du Mont Orignal, moyennant un investissement de plus de 650 000 $. 400 000 $ de cet invetissement ont été  financés par la municipalité de Lac-Etchemin à 50 % via son enveloppe du programme du pacte rural et à 50 % par un règlement d’emprunt, et 150 000 $  par la caisse du Sud des Etchemins qui a puisé la moitié de cette somme dans le Fonds d’aide au développement du milieu de l’ancienne caisse du Sud de L’Etchemin et l’autre 50 % dans celui de l’actuelle caisse des Etchemins.  Des donateurs anonymes ont aussi contribué au financement de ces actifs.

Mont Orignal, coopérative de solidarité a, quant à elle, injecté avec un appui financier de 300 000 $ du  gouvernement du Québec plus de 1,3 M$ dans l’acquisition des autres terrains et des équipements de la station de ski.

Les signatures des documents légaux officialisant la transaction se sont faites à distance. À Lac-Etchemin, lundi soir dernier, dans l’étude du notaire Éric Tremblay, les membres du C.A. de Mont-Orignal, coopérative de solidarité, a d’abord ratifié les documents légaux en question, puis Mme Julie Biron, la fille de Michel Biron, en a fait autant, jeudi dernier, à l’étude de son notaire, puis le maire de Lac-Etchemin a apposé sa signature sur les dits documents légaux, en début de matinée du vendredi 26 octobre, ce qui mettait fin à des négociations longues et ardues explicables par la complexité des enjeux y étant associés notamment en ce qui a trait aux droits de passage consentis sur les terrains de la station de ski du Mont Orignal.