Le projet de parc à la Crapaudière va de l’avant

LOISIRS. Saint-Malachie pourra bénéficier d’une aide de près de 377 000 $ pour l’aménagement d’un parc de plein air dans le secteur de la Crapaudière.

Le projet vise à aménager un réseau de huit kilomètres de sentiers de randonnée pédestre et de raquette ainsi que plusieurs pistes de vélo de montagne, fatbike, ski de fond et autres.

Le maire de Saint-Malachie, Denis Laflamme, était visiblement ravi de la nouvelle, rappelant que la municipalité est propriétaire de la montagne depuis 2014 et que la vente des terrains de ce secteur servira à l’aménagement du parc. «L’arrivée de cette subvention vient confirmer à tout le monde que le projet ira de l’avant et que l’on peut maintenant lancer la vente de nos espaces, surtout que des gens ont déjà levé la main.»

L’un des instigateurs du comité, Edwin Simms, attendait cette annonce depuis longtemps. «Là, ça va se faire. Il y a du travail de fait, sauf que nous étions toujours en attente des intentions du gouvernement. On vient de changer de formule, c’est le coup d’envoi de plusieurs choses.»

D’ici quelques semaines, la municipalité mettra en vente 26 terrains sans service, mais pour lesquels des résidences secondaires ou particulières pourraient y être érigées.

Conseillère municipale impliquée au sein du comité, Lise Ferland a expliqué que la demande est spécifique pour la phase #1 d’un projet d’ensemble. «Notre demande visait une étape qui comprendra un pavillon d’accueil à l’entrée, un refuge observation et une terrasse au sommet, une autre terrasse qui servira d’abri abri près de la rivière, de même que l’aménagement de sentiers pour différentes activités quatre-saisons. De plus, l’accès à la rivière permettra les activités telles que le canot, le kayak et la descente en tubes en eau calme.»

Une deuxième phase est déjà prévue et sera davantage économique et touristique, alors que de petits chalets seront éventuellement construits pour permettre aux gens de vivre une expérience de plein air différente.

Complémentarité

L’aide financière a été annoncée par la députée-ministre, Dominique Vien, pour qui la différence de ce qui était déjà offert sur le territoire était importante. «Je trouvais que c’était une idée géniale, mais j’avais une préoccupation relativement sur une possible concurrence avec le parc régional Massif du Sud et le Mont-Orignal et leur offre de service. On est dans complètement autre chose. C’est très complémentaire.»

Edwin Simms indique que des approches ont déjà été faites auprès de ces entreprises voisines. «L’objectif a toujours été de maximiser ce qui existe déjà. Nous avons rencontré ces gens –là ainsi que la municipalité de Saint-Léon qui a déjà des sentiers et du kayak, le Miller Zoo et le Domaine faunique de Saint-Nazaire. On pense que notre idée amènera de l’eau au moulin à tout le monde. Nous allons promouvoir nos voisins», ajoute-t-il.