Le service d’ingénierie se met en place dans Bellechasse

En poste depuis la mi-juillet, les deux employés permanents du nouveau service d’ingénierie de la MRC de Bellechasse, l’ingénieur en génie de la construction, Dominique Dufour, et le technicien en génie civil, Sébastien Thomassin Lemieux, ont rencontré les élus de la MRC de Bellechasse, lors de leur assemblée mensuelle du mois d’août à la fois pour se présenter, les informer de leurs champs d’intervention et solliciter leur collaboration dans l’établissement d’un échéancier de travail.

En ce qui a trait aux champs d’intervention de ces deux nouveaux employés, qui s’ajoutent aux 55 déjà employés par la MRC de Bellechasse, il s’applique essentiellement aux travaux de réfection et de reconstruction de chaussée et de ponceaux ainsi qu’à des interventions mineures sur les réseaux d’égout et d’aqueduc, et les réseaux de ruissellement. Par contre, elle exclut les travaux de mise aux normes d’usine de traitement des eaux usées et d’usine de filtration ainsi que les travaux relatifs aux bâtiments.

Pour s’acquitter de ces mandats, le service d’ingénierie de la MRC se chargera notamment de préparer les plans et devis pour la réfection de routes, estimera le coût de remplacement de ponceaux, se chargera de la surveillance des travaux d’asphaltage, préparera des documents d’appels d’offres pour des demandes de services professionnels, produira des rapports de soumission visant l’octroi de contrats de génie municipal, etc.

En vue de planifier leurs interventions dans les 20 municipalités de la MRC de Bellechasse, définir les besoins de chacune d’entre elles et établir les priorités d’intervention, le personnel du service d’ingénierie de la MRC rencontrera au cours des prochains mois leurs élus et directeurs généraux de chacune des municipalités de la MRC afin de préciser les besoins de chacune d’entre elles pour leurs services, puis établir un plan de travail qui permettra de répondre aux demandes de chacune d’entre elles.

Le financement de ce nouveau service, dont l’implantation se fait avec l’appui financier du gouvernement du Québec, commandera au cours des cinq prochaines années des dépenses de 851 900 $. De cette somme, 345 716 $ seront obtenus du gouvernement du Québec et 506 184 $ financés par les municipalités selon une formule hybride impliquant le paiement d’une quote-part de base donnant droit à 78 heures de service par année à laquelle s’ajoute un paiement en fonction de l’utilisation qui sera faite de ce service, et ce en tenant compte du nombre kilomètres de route présents sur leur territoire, et de de l’utilisation effective qui sera faite du service par chacune des municipalités. Avec 54 km de route, Armagh disposera ainsi d’une banque additionnelle de service de 90 heures par année alors qu’avec son réseau routier de 86 km, Saint-Léon-de-Standon s’en verra accorder 143 heures. Ces heures, elles pourront toutefois les transférer à d’autres municipalités tout comme celle de leur bloc de base d’ailleurs, si aucun projets ne requièrent l’intervention du personnel du service d’ingénierie. .