L’Éco-Parc des Etchemins finalement ouvert

LOISIRS. L’Éco-Parc des Etchemins a finalement pu lancer ses opérations le mercredi 1er juillet, après avoir dû patienter avant de recevoir le feu vert de la Santé Publique et avoir mis en place un protocole exigeant pour respecter plusieurs mesures sanitaires.

Ce sont près de 300 personnes qui ont franchi les tourniquets lors de cette première journée d’opération qui a permis à l’équipe un certain rodage du même coup explique la directrice générale de l’Éco-Parc, Marie-Hélène Ménard. «C’est très exigeant, mais ça se passe bien. Les gens sont respectueux et semblent être habitués au Covid, alors ça simplifie certaines choses.»

Les mesures à l’entrée du parc aquatique sont bien affichées et rigoureuses, tout en étant simples.

Heureusement, l’incertitude fait place à l’activité, sauf que quelques ajustements sont nécessaires. «En fonction de tous les critères qu’on nous impose, on se doit de s’ajuster. C’est énormément de mesures. On essaie de s’adapter et d’assouplir les exigences le plus possible pour que ce soit familial et convivial.»

Marie-Hélène Ménard ajoute que l’organisation a songé à plusieurs commodités pour faciliter l’accès au site, mais avoue que quelques jours seront nécessaires avant que tout soit en place. «On doit modifier notre boutique en ligne pour que les gens puissent réserver et que l’on puisse suivre le décompte pour ne pas dépasser notre limite quotidienne. Pour les premières journées, les gens devront également payer comptant, puisque nous n’avons pas encore reçu nos terminaux pour le paiement par carte.»

Elle sait déjà que l’achalandage ne sera pas aussi intense qu’à l’habitude, particulièrement pour les deux premières semaines. «Nous avons beaucoup d’appel, mais les gens ont certaines craintes, non pas reliées au Covid, mais plutôt à l’assurance de pouvoir entrer. Quelques réservations de groupes sont possibles, mais on devra en tenir compte à l’avance pour respecter notre achalandage limite.»

Mme Ménard n’a aucune idée si l’été pourra, à tout le moins, permettre à l’organisation de faire ses frais. La température fera foi de tout. «C’est bien de pouvoir atteindre un maximum de 600 personnes quotidiennement, mais s’il ne fait pas beau, il n’y aura pas d’entrées. Habituellement notre saison est plus longue et nous n’avons pas à assumer autant de frais. On espère pouvoir s’en tirer malgré tout.»