Les élus de Chaudière-Appalaches exigent un échéancier
TRANSPORT. La Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches (TREMCA) voient d’adopter une résolution demandant au ministère des Transports le dépôt d’ici un mois d’un échéancier de travail précis pour la réalisation des études visant à documenter le projet troisième lien entre Québec et Lévis.
Composée de représentants des dix secteurs de la région, la TREMCA estime que les problèmes de congestion routière étouffent le développement de la région de la Chaudière-Appalaches depuis des années, en plus d’avoir un impact négatif important sur le temps de déplacement des usagers du réseau. «Il est impératif que le ministère des Transports, par le biais du bureau de projet, agisse dès maintenant et dépose un échéancier de travail pour aller de l’avant avec la réalisation d’un troisième lien», a déclaré le président du regroupement des élus, Hervé Blais.
Selon une étude d’impacts économiques publiée en juin dernier, les constats illustrent l’ampleur de la problématique notamment sur le fait que la capacité maximale du réseau routier à l’entrée des ponts est atteinte aux heures de pointe depuis au moins 2011 et que la situation ne fera que s’amplifier au cours des prochaines années. Elle confirme aussi une situation devenue intenable et que le statu quo est impossible étant donné les projections démographiques et la croissance économique anticipée.
Les élus municipaux souhaitent aussi notamment que le bureau de projet mette à jour l’ensemble des données relatives aux flux actuels de transport afin de dresser un portrait détaillé et à jour de la mobilité inter rives dans une perspective régionale, qu’il identifie la solution technique la plus appropriée pour le troisième lien, à savoir un pont, un tunnel ou une structure hybride, qu’une analyse sur la fusion potentielle du projet de troisième lien avec celui du nouveau pont de l’Île-d’Orléans soit aussi étudiée, que soit identifié le mode de réalisation préférentiel pour le projet (public, privé, PPP) et que l’on propose un échéancier de réalisation du projet.
«Le statu quo a assez duré. Le ministère doit assumer son leadership dans ce dossier et passer de la parole aux actes», a conclu M. Blais.