Les employés en soutien scolaire manifestent
ÉDUCATION. Des membres du Syndicat de soutien scolaire Bellimont (CSN) qui regroupe les employé-es du soutien scolaire, et notamment les éducatrices et les éducateurs des services de garde de la région, ont manifesté vendredi à Saint-Lazare.
À L’instar de leurs collègues du Syndicat du personnel de soutien scolaire de la Beauce-Etchemin (SPSSBE) il y a quelques jours, une quarantaine de membres du syndicat œuvrant sur le territoire du centre de services de la Côte-du-Sud s’étaient donné rendez-vous en milieu de matinée devant le bureau de comté de Stéphanie Lachance, députée de Bellechasse et adjointe parlementaire du ministre de la Famille.
Déjà critiques envers leurs conditions de travail dans le contexte de la pandémie, l’annonce de l’ajout de trois journées pédagogiques supplémentaires la semaine dernière les a fait réagir également, selon la présidente du conseil central de Québec et Chaudière-Appalaches, Ann Gingras. « Nous ne sommes pas contre l’ajout des journées pédagogiques nécessairement, sauf que le ministre ne cesse de faire de l’improvisation. Il faut aussi qu’il soit capable de réaliser ce qui se passe au niveau du soutien scolaire. Les employés dans les services de garde sont fatigués et ne jouent plus leur rôle auprès des enfants. Les bulles-classes ne fonctionnent pas. Si on pense que les enfants restent en bulles à la sortie des classes, ce n’est pas le cas. »
L’ajout d’argent dans les services de garde éducatifs est une bonne nouvelle selon Mme Gingras, sauf qu’il faudra voir de quelle façon seront dépensées les sommes. « Ça ne touche que les CPE et les services de garde en milieu familial et non les services dans les écoles. C’est de l’improvisation et on s’ajuste selon les réactions. »