L’histoire de Saint-Benjamin mise au goût du jour

PATRIMOINE. Tout récemment, les fêtes du 125e anniversaire de Saint-Benjamin étaient lancées. Qui dit anniversaire de paroisse dit livre-souvenir et à cet égard, Gilles Veilleux lançait officiellement, le dimanche 13 mars, une version « revue et améliorée » du livre-souvenir du centenaire qu’il avait publié en 1997.

Au lendemain de ce lancement, M. Veilleux souligne qu’il avait décidé, en 2019, de présenter une nouvelle mouture de son ouvrage intitulé Saint-Benjamin, ses pionniers et leur histoire.

« À l’automne 2019, la municipalité souhaitait faire une réimpression de ce volume et prenait le nom des personnes intéressées à l’acheter. J’ai vérifié avec l’imprimeur qui est basé à Beauceville et ce dernier m’a dit que c’était impossible, qu’il n’avait plus les plaques depuis longtemps », précise-t-il en ajoutant qu’il avait décidé de reprendre ce volume et de le bonifier avec les techniques de recherche modernes, notamment internet qui facilite la collecte de nouvelle information, ce qui n’était pas le cas il y a 25 ans.

La tâche s’annonçait ardue puisque le document réalisé en 1997, au fil de quatre années de travail, se trouvait sur des vieilles disquettes, technologie qui depuis longtemps révolue.

« Il fallait s’assurer que les disquettes n’avaient pas été démagnétisées. On a trouvé un lecteur de l’époque et on a été capables de transférer cela sur mon ordinateur. Mon épouse Carole Rancourt) et mon fils Martin ont travaillé fort afin de refaire la mise en page de ce document. C’était sauvegardé en WordPerfect, version DOS et il fallait mettre tout cela en Word avec Windows. Je peux dire qu’il y avait bien des retours de claviers, des guillemets à des places qui n’avaient pas rapport », mentionne-t-il.

Gilles Veilleux a présenté son livre au public, dimanche dernier, à l’église de Saint-Benjamin. (Photo gracieuseté – Roch Daigle)

Ainsi, entre 2019 et 2021, M. Veilleux a bon nombre de photos anciennes de résidents de Saint-Benjamin qui souhaitaient contribuer à la bonification du volume.

« On a pu retrouver des histoires de familles grâce à Internet. On a récupéré tous les textes de l’époque et personnellement, j’ai ajouté 20 % de contenu par rapport au livre de 1997. C’est la même histoire qu’à l’époque, mais enrichie des 25 dernières années et de nouveaux contenus qui n’étaient pas accessibles à l’époque », poursuit-il en précisant, notamment, qu’il a pu dénicher des documents intéressants racontant l’histoire du premier maire de la localité. Une section est aussi réservée à l’histoire des anglophones de Cumberland avec quelques photos d’époque.

Soulignons que le nouveau livre contient 300 photos contre 80 pour celui publié en 1997. Les travaux de réédition du volume ont débuté en 2019 et se sont terminés l’an dernier. S’il est disponible depuis l’été 2021, celui-ci n’avait pu être officiellement présenté au public avant le 13 mars dernier en raison de la pandémie.

Soulignons que M. Veilleux a décidé d’éditer lui-même ce volume qui se vend au coût de 40 $ l’unité. Si 900 exemplaires ont été vendus pour le centenaire de 1997, près de 200 volumes de cette nouvelle mouture ont trouvé preneur en moins d’un an déjà. « Au besoin et si la demande est là, on va en imprimer d’autres », poursuit l’auteur qui en 2019 avait, à titre personnel, écrit un petit livre (La Ferme du bouleau) racontant l’histoire de sa famille et de ses souvenirs d’enfant, passés dans le rang Watford, où il réside toujours.

Lancement officiel

Soulignons que 75 personnes ont pris part au lancement officiel du volume de M. Veilleux qui se déroulait le dimanche 13 mars à l’église de Saint-Benjamin.

Ce lancement, organisé par le Cercle de fermières, était agrémenté d’un spectacle musical mettant en vedette Étienne Quirion, artiste originaire de Saint-Benjamin qui a offert un tour de chant accompagné par sa mère Michelle Lessard, au piano, ainsi que de sa copine Sandrine Lévesque aux voix.