Mairie de Sainte-Rose: un premier mandat pour Jean Bernier

MUNICIPAL. Élu par acclamation au terme de la période de mise en candidature qui s’est terminée le 2 octobre dernier, Jean Bernier est le nouveau maire de Sainte-Rose. Il succède à Hector Provençal qui était à la tête de la municipalité depuis 24 ans.

Résident permanent du secteur du Lac-Algonquin depuis deux ans, M. Bernier s’est fait connaître des citoyens de Sainte-Rose en tant que président du Club de villégiature de l’endroit, poste qu’il a occupé pendant neuf ans.

C’est sous son règne que l’association a procédé, notamment, au remplacement du barrage du Lac Algonquin, projet qui a nécessité des investissements de 450 000 $ à l’époque, la moitié moins de ce qui était prévu initialement.

« J’ai toujours eu envie de m’impliquer socialement. Lors de mon passage au Club de villégiature du Lac-Algonquin, il y avait beaucoup de dissension et j’ai su, je crois, rallier les forces tout en restructurant celle-ci. Une fois que tout était en ordre, je me suis retiré », mentionne-t-il en ajoutant que pour lui, des valeurs comme le travail d’équipe, le respect, le plaisir et l’engagement sont de la plus grande importance.

M. Bernier dit avoir assisté, autant que possible, aux rencontres du conseil municipal présentées au cours des deux dernières années. Tout en saluant le travail et l’implication de l’ancien maire Hector Provençal, il dit vouloir apporter de nouvelles façons de faire.

« Des conseillers venaient me voir à l’occasion pour obtenir des conseils et je me faisais plaisir de les aider. Je veux apporter des idées nouvelles et c’est pour cette raison que j’ai accepté l’invitation qui m’a été faite de me présenter à la mairie », poursuit-il.

Depuis son élection, M. Bernier dit avoir rencontré les conseillers élus par acclamation ainsi que ceux (quatre en tout pour deux postes) qui espèrent être élus le 7 novembre prochain.

« Je voulais apprendre à les connaître et m’assurer que les gens s’impliquent pour les bonnes raisons. Je leur ai fait part de ma volonté de travailler dans le plaisir, dans le respect et en équipe. Pour moi, la notion de parti ou d’équipe municipale n’existe pas, surtout que Sainte-Rose est petite municipalité. On a tous intérêt à travailler ensemble », insiste-t-il.

Relancer Sainte-Rose

La relance du développement culturel, social et économique de Sainte-Rose est une priorité pour le nouveau maire. « Il s’est passé de belles choses par le passé. C’est très tranquille depuis un certain temps, mais je veux laisser la place aux personnes qui souhaitent s’impliquer. Il y a des personnes qui ne seront pas élues le 7 novembre et je veux leur offrir la possibilité de s’impliquer autrement et dans différents dossiers. »

D’un point de vue économique, M. Bernier mentionne qu’à son avis, le fardeau fiscal des citoyens de Sainte-Rose est suffisamment élevé et qu’il espère trouver des façons de réduire celui-ci, sans nuire au développement futur de la municipalité.

« Nous sommes limités dans ce qu’on peut faire, mais il est important de faire un état des lieux des finances municipales, puis de trouver de nouvelles sources de revenus pour que nous ayons les moyens de nos ambitions. On va certainement regarder ce qui se fait ailleurs ainsi que les expériences du passé pour apporter des nouveaux projets chez nous. »

Vaste expérience gouvernementale

S’il est un nouveau venu en politique municipale, M. Bernier souligne que par son travail de consultant en gestion, il intervient régulièrement auprès du gouvernement du Québec, ce qui lui a permis d’être bien au fait des lois et règlements, ainsi que des façons de faire de ce dernier.

À cet égard, il dit avoir accompagné, à plusieurs reprises, des sous-ministres et hauts dirigeants du gouvernement afin de les aider à comprendre leurs lois et décrets. Il a également géré des projets d’importance comme la refonte de Retraite Québec ou encore l’informatisation des contrôleurs en transport routier, pour ne nommer que ceux-là.

Il siège au sein de différents conseils d’administration d’entreprises privées ou d’organismes à but non lucratif, dont certains ont pour objectif d’aider les jeunes aux prises avec le décrochage scolaire ou apprivoiser les nouvelles technologies de l’information.