Massif du Sud: la motoneige hors-piste cause des maux de tête

LOISIRS. La pratique de la motoneige hors-piste cause régulièrement des irritants dans la région. En plus d’entrainer des enjeux de sécurité, elle met occasionnellement en péril des droits de passage souvent difficiles à obtenir par les clubs de motoneige et autres organisations.

Le Parc régional du Massif du Sud doit actuellement composer avec une problématique du genre, laquelle entraine des enjeux de sécurité auprès des clientèles de plein air, entre autres. L’organisation estime avoir constaté à plusieurs reprises, depuis le début de la saison hivernale, que des motoneigistes circulent dans les sentiers de ski de fond et utilisent les relais destinés aux utilisateurs de ski de fond et de raquette dans le réseau plein air du parc régional.

Le directeur du parc régional, Jean-François Préfontaine, estime agir par mesure préventive. «Il y a des motoneiges qui sortent des sentiers fédérés et empruntent nos sentiers de ski de fond. Le design de ces sentiers n’est pas conçu pour la vitesse des motoneiges et c’est aussi dangereux pour eux que pour les gens qui y circulent à pied ou en ski.»

Il est toutefois conscient qu’il n’y a pas de secteur dédié à cette activité et que les gens ne savent pas nécessairement où aller. «C’est une activité plus ou moins régie et encadrée. La tendance est de plus en plus forte vers ce genre de pratique et le Massif du Sud est un ensemble attrayant pour celles et ceux qui ont choisi cette discipline.»

L’industrie de la motoneige dans la région étant très importante, il espère ainsi éviter des suites négatives à cet effet. «Ça met en péril les droits de passage, mais aussi cela cause régulièrement des bris sur des repousses commerciales d’arbres autant sur les terres publiques que privées. Des motoneigistes se sont rendus sur des secteurs qui ont été replantés et des repousses ont été abîmées.»

Afin d’assurer la sécurité de sa clientèle, la direction du parc indique qu’elle devra appliquer la règlementation en vigueur et prévient que les contrevenants s’exposent à des amendes et que dorénavant, tout motoneigiste circulant dans les secteurs interdits sera signalé à la Sureté du Québec.

La législation sur le sujet stipule que sur les terres privées, toute circulation est interdite sans l’autorisation expresse du propriétaire (article 15.1).  Le conducteur d’un véhicule hors route qui commet une infraction est passible d’une amende de 450 $ à 900 $.