Méfiez-vous de la berce du Caucase

L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches met en garde la population contre cette plante toxique qui est sur le point d’être en fleur si ce n’est déjà fait.

Cette espèce exotique possède une sève incolore et inodore qui s’active sous les rayons du soleil, causant de graves blessures sur la peau comme des brûlures au deuxième degré. Ces effets peuvent apparaître de 24 à 48 heures après le contact.

« Nous connaissons la plupart des colonies présentes sur le territoire et la majorité est sous contrôle », précise Guillaume Chrétien, de l’OBV du fleuve Saint-Jean.

L’éradication des trois dernières années a donc porté ses fruits, mais « il peut rester des colonies ou des plants isolés qui n’ont pas encore été localisés », indique Andréane Chabot, du Conseil de bassin de la rivière Etchemin.

La vigilance des citoyens, des producteurs agricoles et des municipalités ont permis de dresser un portrait plus complet de la présence de la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches. Si vous croyez en apercevoir, vous pouvez envoyer des photos ainsi que sa position au byebyeberceducaucause.com ou au 581-224-6671.

Reconnaître la berce du Caucase

La berce peut mesurer de deux à cinq mètres, ses feuilles peuvent atteindre 1,5 m de largeur et 3 m de longueur. À maturité, elle forme de grandes ombrelles de fleurs blanches dès le mois de juillet.

Un seul plant produit jusqu’à 20  000 graines qui peuvent germer cinq ans après être tombées sur le sol, d’où l’importance de limiter sa progression.