Nouveau financement et prolongation de quatre ans pour Synergie Bellechasse-Etchemins
ENVIRONNEMENT. Le programme Synergie Bellechasse-Etchemins sera prolongé pour les quatre prochaines années, celui-ci bénéficiant d’un nouveau financement de 280 000 $ de la part du gouvernement du Québec.
C’est lors d’un 5 à 7 de la Chambre de commerce Bellechasse-Etchemins réunissant une quarantaine de personnes, le jeudi 15 juin à l’Éco-Parc des Etchemins, que l’ingénieur Malcolm Savard a confirmé la nouvelle, lui qui profitait également de l’occasion pour tracer un bilan de la première mouture de la synergie qui s’est étalée sur deux années et demie.
Au cours de cette période, 15 synergies ou mariages d’entreprises ont été réalisés et 96 entreprises ont adhéré à la démarche qui permet à une entreprise donnée de revaloriser les déchets des autres.
« Ce furent deux bonnes années et demie de défrichage. Nous profiterons des quatre prochaines années pour bâtir quelque chose de solide à partir de ce qu’on a exploré et créé dans la première phase », indique M. Savard en ajoutant que pour la seule année 2022, plus de 250 tonnes de matières ont été détournées du site d’enfouissement d’Armagh, grâce aux divers jumelages réalisés, pour ainsi être revalorisées.
Soulignons que la nouvelle contribution gouvernementale couvrira 80 % du financement requis pour les quatre prochaines années, le reste provenant des autres partenaires de la Synergie, soit les MRC de Bellechasse et des Etchemins, ainsi que la SADC Bellechasse-Etchemins.
Cela va nous donner les moyens de nos ambitions et permettre de créer des projets structurants, de plus grande envergure, qui pourront prendre de 12 à 18 mois à monter et qui pourraient à la fois impliquer plusieurs acteurs ou partenaires ainsi que du financement », poursuit l’ingénieur en ajoutant qu’encore plus de matières pourront ainsi être valorisées et détournées des sites d’enfouissement.
« Dans le premier mandat, on ciblait les victoires rapides et les entreprises super mobilisées, ce qui a mené au succès du projet. C’est comme partir un service-conseil de façon autonome. Il fallait bâtir le service, construire le message et le faire connaître aux entreprises qui ont joint l’aventure en créant des maillages avec d’autres entreprises », rappelle-t-il en ajoutant qu’il aura le soutien d’un comité stratégique qui aidera à mieux cibler nos actions et mener l’expérience encore plus loin.