Nouveaux investissements de la MRC des Etchemins

ÉCONOMIE. La MRC des Etchemins injecte un peu 175 000 $ dans quatre projets d’entreprise, par le biais de son plan de relance ainsi que par le biais de sa politique de soutien aux entreprises.

En assemblée régulière mercredi soir à Saint-Prosper, les élus ont versé 66 000 $, dont 41 000 $ venant du plan de relance, au groupe d’investisseurs ayant récemment fait l’acquisition du restaurant Martini de Lac-Etchemin, où une nouvelle boucherie sera aménagée. 

Pour sa part, l’entreprise Confection Katvin de Sainte-Justine reçoit 78 237 $, dont 53 237 $ de l’enveloppe du plan de relance, pour le développement et la Microbrasserie Etchemin de Lac-Etchemin pour l’aménagement d’une zone de production brassicole. 

Enfin, NPT Mécaniques reçoit 25 000 $ du Programme de soutien aux entreprises pour un projet d’acquisition d’une place d’affaires à Saint-Prosper et l’achat d’équipements.

Le préfet de la MRC des Etchemins, Camil Turmel, a indiqué que près de 500 000 $ étaient toujours disponibles dans le Plan de relance qui, en tout, était doté d’une enveloppe globale de 4,2 M$. Les entreprises ou organismes qui souhaitent déposer des projets peuvent le faire tant et aussi longtemps que cette enveloppe ne sera pas épuisée.

Urbanisme : une firme spécialisée en renfort

La MRC des Etchemins a donné à la firme La boîte d’urbanisme de Victoriaville un contrat pour l’appuyer dans l’étude de certains dossiers en urbanisme émanant de ses localités.

La directrice générale Judith Leblond a confirmé qu’il s’agissait, pour le moment, d’une banque de 3,5 heures par semaine pour l’étude de dossiers en matière de règlements de zonage, de modifications à des règlements d’urbanisme ou en lien avec la CPTAQ.

« Habituellement, le traitement d’un dossier normal peut prendre entre 7 et 8 mois, ce qui inclut les autorisations gouvernementales. Notre équipe en urbanisme, qui inclut le service d’inspection est en surcharge de travail avec, entre autres, toute la question de la mise en place du futur plan régional sur les milieux humides et hydriques. Ce faisant, si on ne peut pas traiter ces demandes rapidement, cela pourrait prendre jusqu’à un an pour les conclure, ce qui n’est pas raisonnable pour nos municipalités », explique Mme Leblond qui a vu son poste officiellement confirmé par les maires au terme de sa période d’essai de six mois.

Par ailleurs, le préfet Camil Turmel a indiqué que le processus d’embauche d’un nouveau directeur pour le service de développement économique de la MRC battait son plein avec la tenue d’un deuxième concours qui est toujours en marche.

« Les intéressés peuvent toujours postuler et nous avons déjà reçu des CV », a-t-il mentionné en ajoutant que d’ici l’embauche de la personne qui sera retenue, l’ancienne directrice générale Zoé Couture poursuivait le mandat qui lui a été confié, les deux parties s’étant même entendues sur une prolongation du contrat accordé lors de la séance d’avril dernier.