Nouvel appui pour la Coopérative de santé des Monts de Bellechasse
La deuxième année de la campagne de financement aura été fructueuse pour la Coopérative de santé des Monts de Bellechasse qui, à l’automne, lancera l’an 3 de cette levée de fonds dont l’objectif était d’amasser 160 000 $.
Au cours des dernières semaines, la coopérative a reçu un appui significatif de la Congrégation des Sœurs du Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de Saint-Damien qui a versé une somme 25 000 $. Ce faisant, et fidèle à sa promesse, la Caisse Desjardins des Monts et Vallées de Bellechasse a égalé ce montant, comme elle le fait pour chaque don reçu du public et des entreprises.
Mère supérieure à la Congrégation des Sœurs NDPS, Madeleine Fillion souligne que son organisation a toujours été intéressée par la coopérative. «Nous avions contribué à son lancement et par la suite, on a laissé les choses aller un peu. Cette année, on trouvait que c’était un bon investissement pour nous.»
Président de la Caisse des Monts et Vallées de Bellechasse, Denis Jacques ajoute que Desjardins a toujours été associé à la coopérative, principalement en raison de la contribution de son ancien directeur général Marcel Dostie. «On savait dès le départ qu’il y avait des besoins au niveau de la santé et c’était facile d’embarquer dans le projet», a-t-il rappelé.
Pour la troisième année de la campagne, qui se terminera en avril, la coopérative souhaite amasser 60 000 $, dont la moitié viendra de Desjardins. «Notre objectif, c’était de couvrir l’ensemble de la dette à long terme de la coopérative, soit l’hypothèque. Ce faisant, nous devrions dégager près de 12 000 $ en marge de manœuvre annuellement, ce qui nous permettra de faire nos frais puisque chaque année, nous avions un déficit d’opération du même montant», affirme le président de la coopérative, René Godbout.
Dans la même veine, la coopérative sera en mesure, toujours selon son président, d’améliorer ses locaux et s’attaquer à sa deuxième vocation, soit la prévention. «On le fait depuis trois ans avec le Défi Desjardins, mais on souhaite développer davantage le volet des saines habitudes de vie avec le CLSC et d’autres partenaires. Cela coûte moins cher de faire de la prévention et garder les gens en santé que de les soigner», poursuit-il.
Nouveau médecin
Au début du mois de septembre, un nouveau médecin se joindra à l’équipe de la coopérative, soit Émilie Pouliot d’Armagh. Avec le retour au travail d’une autre femme médecin qui terminera sous peu son congé de maternité, la coopérative pourra compter sur une couverture médicale équivalente à 11 jours par semaine, sans oublier deux infirmières praticiennes spécialisées (IPS) qui prennent en charge bon nombre de patients. «Cela devient intéressant et nous permettra de rayonner autour de nous, car il y a plusieurs localités où les médecins vieillissent et prendront leur retraite», mentionne M. Godbout.
En offrant une couverture médicale plus imposante, la coopérative pourra recruter de nouveaux membres qui s’ajouteront aux 1 070 actuels, croit pour sa part le trésorier Jean-Louis Thibault qui précise que 4 000 consultations ont eu lieu contre 2 000 l’année précédente. «Nous avons espoir que ce nombre atteindra les 5 000, voire 6 000 au cours des 12 à 15 prochains mois.»