Nouvelle directrice générale au CALACS Chaudière-Appalaches

COMMUNAUTAIRE. Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel Chaudière-Appalaches (CALACS) a annoncé récemment la nomination de Joany Gauvin-Lavoie au poste de directrice générale de l’organisme.

Oeuvrant au CALACS Chaudière-Appalaches depuis 2018 à titre de psychoéducatrice et, depuis les trois dernières années, comme coordonnatrice clinique, Mme Gauvin-Lavoie possède une connaissance approfondie des besoins de ceux et celles (enfants, adolescents et femmes adultes) qui bénéficient des services de l’organisme. Son expertise clinique, combinée à son leadership humain et sa passion pour accompagner les gens de façon optimale, ont fait d’elle une personne de choix pour occuper ce poste.

« Lorsque je suis sortie de l’université, je voulais travailler au CALACS, car c’était une clientèle qui m’interpellait et de laquelle on parlait beaucoup à l’école, c’est-à-dire de toute l’intervention à faire auprès des victimes d’actes sexuels. C’est une intervention importante et essentielle. Dans mes premières années ici, je voulais voir comment je pouvais amener ma couleur de psychoéducatrice. Je sentais que je pouvais faire une différence en travaillant auprès de cette clientèle », confie Joany Gauvin-Lavoie.

Celle-ci voit sa nouvelle fonction comme un beau défi professionnel à relever. Elle connaît très bien la mission de l’organisation et les besoins de la clientèle. 

« J’avais envie d’utiliser l’expérience que j’ai acquise les sept dernières années pour agir en amont et pouvoir mener à terme des projets qui me tiennent à coeur. Je voulais aussi continuer à me développer sur le plan professionnel dans cette problématique, autrement que par l’intervention », précise-t-elle.

La nouvelle directrice générale est ainsi déterminée à poursuivre le développement de l’organisme en misant sur les volets intervention et accompagnement, qui sont au coeur de la mission de l’organisme.

« Ma priorité est de faire briller l’expertise du CALACS, au niveau de l’intervention de l’équipe clinique en place et de continuer à mettre davantage de l’avant tout notre volet prévention. On dessert déjà beaucoup d’ateliers de sensibilisation et d’éducation dans les milieux scolaires et communautaires, mais nous voulons faire plus, comme faire connaître c’est quoi une agression sexuelle et ses conséquences sur les victimes et leurs proches qui peuvent recevoir un accompagnement adapté au CALACS et reprendre le contrôle de leur vie », conclut-elle.