Noyades à Saint-Raphaël: la famille d’une victime intente une poursuite
JUSTICE. La famille de Mélissa Prévost, morte noyée dans la rivière du Sud en juillet 2015, intente une poursuite contre la monitrice qui la supervisait, l’employeur de cette dernière, le Mouvement des amis de la rivière du Sud (M.A.R.S.) et le propriétaire de l’endroit, soit Algonquin Power.
Selon Radio-Canada, les parents de la jeune fille réclament au total 462 410 $ à la monitrice et au Carrefour Jeunesse-Emploi (CJE) de Bellechasse, qui supervisait le programme.
Mélissa, 14 ans, et Jennyfer Pichette-Mercier, 12 ans, ont perdu la vie lors d’une activité de baignade à cet endroit le 15 juillet 2015.
Dans sa requête, la famille invoque que les parents avaient signé une autorisation pour un pique-nique avec baignade au parc des Chutes d’Armagh le jour du drame et non à Saint-Raphaël. Le choix du Rocher blanc s’est fait à la dernière minute, sans que les parents en soient informés.
La poursuite allègue aussi que le CJE avait le devoir de former la monitrice, de l’encadrer et de superviser son travail. La famille ajoute que le Mouvement des amis de la rivière du Sud aurait dû afficher, et à la vue de tous, une interdiction claire de se baigner puisque l’endroit comporte plusieurs dangers. Une signalisation du danger a été affichée un an plus tard.
La mère de Jennyfer Pichette-Mercier, Nathalie Pichette, a confirmé à Radio-Canada que sa famille allait également intenter une poursuite au cours des prochains jours.