Pas de nouveau gymnase à Saint-Charles… pour l’instant

SOCIÉTÉ. Le projet de construction d’un gymnase et de locaux communautaires à l’école secondaire de Saint-Charles n’a finalement pas été retenu par le gouvernement du Québec, ce qui force la commission scolaire Côte-du-Sud à refaire ses devoirs.

Le projet a été présenté dans le cadre du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives, sauf que les demandes reçues dépassaient largement l’enveloppe disponible pour ce programme. «Il a été déposé dans un volet qui comptait une enveloppe de 50 M$. En Chaudière-Appalaches, nous avons annoncé des investissements de 5,2 M$ pour une dizaine de projets sauf que celui-ci n’en fait pas partie», a confirmé la députée-ministre de Bellechasse, Dominique Vien.

«Le projet de Saint-Charles n’a pas été retenu possiblement en raison de son envergure ou autre. Il y a d’autres sommes qui deviendront disponibles bientôt à la suite du budget à Québec. Celles-ci seront spécifiquement dédiées à des projets visant les écoles, dont les gymnases, alors on verra s’il pourrait se positionner. Il faudra maintenant voir si la municipalité et la commission scolaire voudront le relancer», a-t-elle ajouté.

La nouvelle a naturellement déçu le maire Dominic Roy. «L’école ne peut recevoir de compétitions, même localement, les jeunes vont jouer à l’extérieur. On espère que c’est partie remise. C’est dommage, car nous avions réservé 300 000 $ pour l’investir dans ce projet. Si nous devions obtenir des subventions pour la mise aux normes de l’aréna, la somme pourrait servir à cette fin ou encore à des travaux d’infrastructures locales».

Déjà relancé

Le président de la commission scolaire Côte-du-Sud, Alain Grenier, a confirmé que le projet sera relancé. «Nous allons continuer de le marteler, car c’est un besoin. Le ministère nous dit qu’il répond aux normes pour l’éducation, mais ce n’est pas le cas pour des compétitions interscolaires.

M. Grenier indique aussi qu’un agrandissement de l’école La Marelle à Beaumont est toujours souhaitable. «Lui aussi devra être relancé, car on le souhaite depuis 5 ou 6 ans maintenant. Là aussi, c’est un besoin, car ça se développe à Beaumont. Mme Vien est au fait des besoins et on lui demandera de l’aide, c’est certain.»