Protection incendie: quatre municipalités etcheminoises parlent regroupement
LES ETCHEMINS – Quatre municipalités de la MRC des Etchemins discutent de la possibilité d’unir leurs forces en matière de sécurité incendie.
Devant ses collègues réunis mercredi soir dernier, le maire de Saint-Camille, Adélard Couture, a expliqué que des discussions ont été lancées en février dernier par sa municipalité ainsi que celles de Sainte-Justine et Saint-Cyprien. Sainte-Sabine s’est jointe à la démarche depuis ce temps.
Les maires et chefs pompiers des localités concernées se sont réunis à quatre reprises jusqu’ici et des rencontres d’information à l’intention des élus municipaux et des membres des brigades incendie seront organisées incessamment.
M. Couture précise que les premières discussions avaient pour but d’étudier la possibilité de former un groupe d’achats d’équipements. « Nos trois municipalités ont des citernes qui sont en fin de vie et il est nécessaire de les changer, bien que nous ne soyons pas obligés d’en avoir. Au fil des discussions, nous nous sommes aperçus qu’il serait possible d’aller plus loin dans la démarche », signale-t-il, ajoutant que cela pourrait aller jusqu’à étudier la pertinence de se regrouper ou de créer une régie inter-municipale.
Les quatre municipalités donneront à un spécialiste du ministère de la Sécurité publique le mandat d’étudier la question et leur proposer diverses avenues en ce sens. Des spécialistes du ministère des Affaires municipales pourront, en parallèle, vérifier l’aspect légal de la question et des propositions amenées par leurs collègues de la Sécurité publique.
« Ce service est offert gratuitement et pourra couvrir des avenues comme un regroupement au niveau des opérations, la mise en commun d’équipements, ou la création d’une régie à laquelle les municipalités délégueraient leurs compétences en la matière. La seule certitude que nous avons, c’est qu’il n’y aura jamais de fermeture de casernes », précise M. Couture.
Le maire ajoute que par cette démarche, les municipalités concernées souhaitent trouver des moyens leur permettant de freiner la hausse grandissante des budgets en matière de sécurité incendie, en plus de trouver des alternatives au manque de pompiers, les jours de semaine, dans certaines localités.
L’étude devrait prendre de six à huit mois et les élus, en collaboration avec leurs pompiers, décideront ensuite de la formule à retenir, en fonction des orientations établies et de leurs besoins respectifs.
Invitée à joindre ce regroupement, la municipalité de Saint-Magloire a décliné l’offre. Le maire Émile Lapointe a mentionné que sa municipalité n’en voyait pas la pertinence, disant posséder tous les équipements requis ainsi que des pompiers disponibles en tout temps et en nombre suffisant.