Rappel préventif chez Élevage des Pigeonneaux Turlo
AVIS. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), en collaboration avec l’entreprise Élevage des Pigeonneaux Turlo SENC de Saint-Gervais, avise la population de ne pas consommer du smoked-meat de porc vendu par cette entreprise, car cet aliment est susceptible de contenir la bactérie causant la salmonellose.
Le produit qui fait l’objet de cette mise en garde a été vendu jusqu’au 14 juillet dernier, et ce, uniquement à la ferme. Il a été conditionné dans des emballages de plastique de format de 100 g et offert à la vente en libre-service. Le produit a été vendu à l’état réfrigéré ou congelé et son étiquette comporte la mention «Turlo – préparé par C-1106».
L’entreprise procède volontairement au rappel de ce produit et a convenu avec le MAPAQ de diffuser cet avertissement par mesure de précaution. Le MAPAQ souligne d’ailleurs qu’aucun cas de maladie associée à la consommation de cet aliment n’a été signalé à ce jour.
Les personnes qui ont ce produit en leur possession sont donc avisées de ne pas le consommer. Elles doivent soit le retourner à l’établissement où elles l’ont acheté, soit le jeter.
Message sur Facebook
Par le biais de leur page Facebook, les propriétaires de l’entreprise, Nicolas Turcotte et Rhéa Bélanger, ont mentionné que cet avis de rappel touchait un lot isolé de smoked-meat tranché en paquet de 100 g, vendu à la ferme, et qu’aucun autre produit n’était touché.
Ils ajoutent que ce lot comportait entre 10 et 12 paquets (environ 1,1 kg) et sont convaincus que celui-ci ne s’est pas retrouvé en circulation (quatre paquets en échantillons, quatre détruits et quatre consommés à l’interne), car aucune vente d’enregistrée dans leur système.
«Cependant, de par la loi, le MAPAQ doit se protéger malgré tout en l’affichant, au cas où un paquet nous aurait échappé», écrivent-ils dans leur message, en ajoutant que tous les smoked-meat vendus en paquets de 50 g tranchés et de 150 g tranché ou entier, au comptoir de vente à la ferme, en boucherie ou en restauration ne sont pas touchés par ce rappel, car ils sont produits et emballés dans un autre site de production.
«Tous les autres tests effectués sont sortis négatifs. Cette mésaventure nous force à remettre en question nos méthodes de travail et de faire des mises à niveaux avec l’ensemble de notre personnel pour éviter que cette situation se reproduise. La qualité de nos produits a toujours été notre priorité et elle le restera», poursuivent-ils en ajoutant ne pas prendre la situation à la légère.
«Cette nouvelle nous affecte énormément (…). Nous espérons que vous saurez bien lire le communiqué pour éviter les mauvaises rumeurs à notre égard et (surtout) de mettre tous les œufs dans le même panier», concluent-ils.