Réouverture de l’épicerie attendue à Sainte-Aurélie

AFFAIRES. Le 18 novembre, le propriétaire, Richard Morin, et sa conjointe, Alexandra Isabel, ont officiellement rouvert l’épicerie à Sainte-Aurélie après plusieurs mois de fermeture.

L’équipe derrière ce projet sera composée de six employés à temps plein ou à temps partiel, en plus du propriétaire et de sa conjointe l’appuyant dans ce nouveau défi. « Bien sincèrement, monter à Saint-Prosper pour une pinte de lait, ça me titillait un petit peu », indique le gestionnaire de l’établissement lorsque questionné sur les raisons de la réouverture. 

L’épicerie se situe sur le chemin des Bois-Francs et elle est ouverte tous les jours de 7 h à 19 h. À l’intérieur, l’offre de service est diversifiée. On y retrouve entre autres des produits locaux, une SAQ et du prêt-à-manger. « On mise vraiment sur un prêt-à-manger diversifié qui est présentement le nerf de la guerre dans l’industrie. Du côté de la viande, on fait affaire avec Beauce Bœuf, offrant un produit emballé sous vide pour une conservation plus longue », mentionne M. Morin. 

Présent lors de l’inauguration, le maire de Sainte-Aurélie, René Allen, s’est dit heureux de cette annonce. « C’est important d’avoir une épicerie dans les petites municipalités. Avec une population en croissance, ce service de proximité répond à un besoin immédiat. N’oublions pas que l’été, avec le lac des Abénaquis, les services de Sainte-Aurélie sont en forte demande et l’épicerie sera assurément fort utile », affirme-t-il.

Rentabilité

Rappelons que l’épicerie avait fermé ses portes en mars dernier. L’ancien propriétaire, Claude Despars, avait déclaré faillite après plusieurs mois d’exploitation. Dans le passé, M. Despars avait mentionné que son commerce avait de la difficulté à être rentable en raison des épiceries à grandes surfaces à proximité.

De son côté, M. Morin croit que l’épicerie devra assurer une saine gestion des aliments pour que l’épicerie demeure rentable. « La gestion des factures et de la fraîcheur des produits sera primordiale. Il faudra conserver un inventaire pas trop grand et bien gérer la viande, les fruits et les légumes pour éviter les pertes. Je n’hésiterai pas à transformer les produits pour éviter le gaspillage », conclut-il.