Saint-Anselme : Yves Turgeon se présente à la mairie

Le maire de Saint-Anselme, Michel Bonneau, aura de l’opposition lors de l’élection municipale du 5 novembre prochain.

Yves Turgeon confirmera plus tard aujourd’hui (vendredi), sur le stationnement du magasin Coop, qu’il briguera la mairie de sa localité.

Nouveau venu en politique municipale, M. Turgeon souligne toutefois que le monde municipal ne lui est pas inconnu puisqu’il a travaillé pendant 15 ans pour diverses municipalités de la région comme Saint-Anselme, Frampton ou Sainte-Marguerite, ainsi que pour des CLD en tourisme, culture et de patrimoine. Il est actuellement à l’emploi de l’aréna de Saint-Anselme et de l’HLM local, postes qu’il devait quitter pour ne pas être en conflit d’intérêt, ainsi que membre du comité consultatif en urbanisme de Saint-Anselme depuis 2010.

La relocalisation du Magasin Coop (IGA) de Saint-Anselme est l’un des dossiers qui l’ont incité à faire le saut en politique municipale. S’il est au fait que le conseil d’administration et Sobeys travaillent actuellement sur un nouveau projet, il souligne n’avoir eu aucun contact avec eux et ne pas connaître la teneur des discussions en cours.

«Ma campagne sera portée sur l’écoute et l’accompagnement. Ce n’est pas moi dire au Magasin Coop et à Sobeys où s’implanter. Si je suis élu, j’entends cependant les accompagner dans leur projet et leur décision», signale M. Turgeon qui ajoute que ce choix sera important pour l’avenir du commerce, comme celui de Saint-Anselme.

À cet effet, le candidat à la mairie se dit favorable à l’implantation du Magasin Coop dans le secteur de l’érablière, sur la route Bégin. «Je pense que ce projet avait de l’allure, bien qu’il y avait certains enjeux à régler. Je pense qu’il y aurait eu moyen de déboiser de façon intelligente, sans tout défaire. On y trouve une érablière, certes, mais également beaucoup de frênes qui sont atteints de la grille du frêne. Cette maladie est en train de ravager ce boisé, dont la valeur risque d’être affectée puisque le propriétaire risque de perdre beaucoup d’arbres.»

L’assouplissement de certaines réglementations en matière d’urbanisme, notamment en secteur «rural», où les règles limitent la superficie de remises ou bâtiments secondaires auxquels les gens ont droit, interpelle aussi le candidat à la mairie.

«Il ne faut pas faire de Saint-Anselme une banlieue de Lévis, comme certains semblent le souhaiter. Il y a des gens qui choisissent notre municipalité pour les grands espaces, le plein air et les activités qu’on peut y pratiquer. En milieu urbain, surtout dans les nouveaux développements, les terrains sont limités et tout le monde se plie à la réglementation qui limite la superficie des remises ou garages à 10 pieds par 12. En milieu rural, il y a du mécontentement et de l’incompréhension de la part des plusieurs qui sont assujettis aux mêmes règles. Il y en a qui aimeraient avoir leur garage pour passer des soirées à travailler sur leurs bazous, tout en discutant, mais la réglementation ne leur permet pas sauf s’ils ont un droit acquis», clame-t-il.