Saint-Luc: l’avenir de l’épicerie quasi assuré

COMMERCE. Le nouveau maire de Saint-Luc, Claude Nadeau, n’a pas chômé depuis son entrée en fonction en novembre dernier. Dès son entrée en fonction, le dossier de la vente de l’épicerie du village était sur son bureau. Il s’est mis rapidement à la tâche, ce qui a possiblement évité une fermeture du commerce.

Le propriétaire actuel du commerce, Yvon Bussières, a levé la main il y a plusieurs mois et annoncé ses couleurs disant être à la recherche d’un acheteur. Le dossier cheminait depuis plusieurs mois, mais les offres d’achat ne semblaient pas suffisamment sérieuses pour mener la démarche à bon port. Le commerce a d’ailleurs failli fermer le 2 janvier dernier, faute de progrès dans le dossier.

Comme une évolution positive semble se dessiner, M. Bussières a convenu de maintenir le commerce en opération pour faciliter une transaction éventuelle. Le maire Nadeau n’y est pas étranger. « M. Bussières est prêt à tourner la page, sauf que je suis allé le voir pour me mettre à jour à la mi-novembre. Certaines personnes se sont montrées intéressées, mais ne pouvaient finalement pas l’acquérir. Disons que ça a retardé les choses. »

Élément non négligeable, la MRC des Etchemins annonçait récemment l’octroi d’une somme de 71 000 $ pour favoriser l’acquisition du Marché Saint-Luc par de nouveaux propriétaires et maintenir ce service de proximité devenu davantage régional avec le temps, notamment en raison de son importance dans le développement touristique. « Il y a une offre d’achat écrite de déposée avec un financement préapprouvé et si ça ne devait pas fonctionner, il y a quelqu’un d’autre qui s’y intéresse. L’aide de la MRC n’est pas à négliger, mais il fallait accélérer le processus. L’épicerie va se vendre, sauf que tant que ce n’est pas notarié, on ne peut rien confirmer. »

Une fois la vente de l’épicerie complétée, un volet devra devenir prioritaire, celui du maintien de l’essence à cet endroit, car le renouvellement des réservoirs sera nécessaire à moyen terme. Sur le sujet, le maire Nadeau indique que le travail est déjà amorcé. « M. Bussières avait déjà entrepris des démarches à cet effet. Les prochains propriétaires pourront poursuivre le processus, car l’essence est un élément important de l’équation et de l’attrait du commerce. Saint-Luc est maintenant la porte d’entrée du parc régional Massif du Sud pour les sentiers de quad et de motoneige », observe M. Nadeau.

Comité Alliance

Un nouveau comité regroupant la plupart des organismes locaux, dont la FADOQ, les Fermières, la bibliothèque et les loisirs, a récemment été mis sur pied. Une partie de son mandat sera l’animation de la localité. « Les gens ont beaucoup de choses à vendre au printemps, avec l’ouverture des chalets et autres. Quelques encans seront organisés dans le but de ramasser des fonds qui serviront à l’organisation d’activités et au financement des organismes impliqués. »

L’église et les terrains situés à l’arrière pourraient être achetés par la municipalité éventuellement, espère le maire Nadeau qui souhaite y voir un développement et une utilité commerciale, tout en maintenant un lieu de culte à cet endroit. Il indique être déjà être en discussions avec des promoteurs potentiels. « Ce ne serait pas nécessairement pour une microbrasserie, mais une brasserie tout simplement pour que l’éventail soit plus large avec possiblement un service de restauration. Ce n’est qu’une fois l’église acquise que les démarches pourront évoluer, s’il y a lieu. »

Le maire souhaite également élargir la disponibilité du centre communautaire à l’ensemble de la population. « Le centre communautaire deviendra le cœur du village. Il ne sera réservé aux organismes qui y logent. Les espaces de loisirs sont tout près, en plus, alors ça devenait logique ».

L’entretien des routes du territoire de la municipalité a aussi fait partie des priorités du nouveau maire et les modalités à cet effet sont déjà entreprises. Il souhaite également augmenter l’offre d’hébergement dans sa localité, question d’accommoder les touristes de plus en plus nombreux à se déplacer sur le territoire.