Saint-Michel acquiert plusieurs biens de la Fabrique

MUNICIPAL. La Municipalité de Saint-Michel a procédé à l’acquisition de certains biens qui appartenaient à la Fabrique de la localité.

Font partie de la transaction, le presbytère ainsi qu’une remise et quelques terrains. La démarche s’est conclue par une séance de signature le jeudi 7 septembre dernier. Le maire de la localité, Gilles Vézina, a insisté sur le fait que la municipalité voulait procéder à une transaction regroupant plusieurs items. «C’était l’une de nos priorités à notre arrivée de conserver ses biens pour l’usage de l’ensemble de la population. Les terrains et les bâtiments sont en face de la jetée et de la marina, un secteur très fréquenté par les citoyens. Plusieurs disent que c’est le cœur du village et nous voulions éviter que des spéculateurs s’en portent acquéreurs et dévisagent le secteur», ajoute M. Vézina.

«Nous avons débuté les discussions avec le conseil en 2012 alors que l’imminence d’un regroupement des Fabriques commençait à émerger», confie le président de la Fabrique, Denis Breton. «Nous voulions aussi nous munir d’un fonds qui servirait aux opérations courantes de la Fabrique, surtout l’entretien de l’église et des chapelles, et la municipalité souhaitait s’assurer de préserver des choses. L’entente est bonne pour les deux parties.»

La Fabrique demeure propriétaire de son église et des chapelles Ste-Anne et Notre-Dame-de-Lourdes. Elle conserve aussi certains privilèges puisqu’elle pourra occuper gratuitement le bureau du presbytère et pourra encaisser des loyers pour environ 1 500 $ annuellement. Si la municipalité devait vendre l’un de ces terrains à profit au cours des dix prochaines années, la Fabrique serait aussi dédommagé.

Ainsi, la municipalité versera 450 000 $ à la Fabrique payable sur dix ans. Un premier 50 000 $ avait déjà été versé en février dernier et un second montant similaire lors de la signature de l’entente. Des versements de 35 000 $ plus les intérêts annuellement sur dix ans viennent compléter la transaction. Autant la Fabrique que la municipalité évaluent les biens à plus de 900 000 $.

Le maire Vézina ajoute que maintenant que cette étape est franchie, une seconde aura pour but d’examiner quelques possibilités. «Il faudra voir ce qu’il sera possible de faire avec le presbytère qui date de 1739. Est-ce que ce les bureaux municipaux pourraient éventuellement y loger, la bibliothèque ou autre, et qu’elles sont les subventions disponibles pour d’éventuels travaux.»