Saint-Zacharie : fort engouement envers l’ancien presbytère
L’ancien presbytère de Saint-Zacharie, avec ses 24 pièces dont 12 chambres à coucher, suscite un intérêt sans précédent sur Internet.
Selon le courtier immobilier Jean-François Duval, plus de 143 000 visiteurs ont, en un mois, consulté la fiche de cette résidence sur le site WEB de RE/MAX.
« On n’a jamais vu cela chez nous », précise M. Duval qui ajoute que pour l’ensemble du groupe RE/MAX, on enregistre en moyenne un million de visites par mois. « Pour ce seul immeuble, ça représente six pour de toutes les visites sur le site du groupe. »
Cet engouement a pris une tournure sans précédent au cours des deux dernières semaines, après que l’agent immobilier eut publié la fiche sur sa page Facebook. « Un de mes amis l’a partagé et le comédien David Lahaye, qui est un ami commun de celui-ci, a fait de même. Depuis, c’est devenu viral », poursuit M. Duval.
Des données venant de l’entreprise fait part de pointes de 26 000 le 20 octobre et 17 800 le lendemain, ainsi que de 15 000, 26 500 et 11 800 les 28, 29 et 30 octobre.
S’ajoute une visite libre de l’édifice, le dimanche 27 octobre, qui n’a rien fait pour ralentir cet engouement. « On a eu plus de 25 groupes de visiteurs. À un certain moment, on avait jusqu’à une quinzaine de personnes à la fois. J’ai demandé à un de mes collègues de venir m’aider et encore là, on n’arrivait pas à suffire à la tâche. »
Des travaux à faire
En vente depuis près d’un an, l’ancien presbytère construit en 1922 est offert au prix de 125 000 $. Une aubaine et ce, même si le ou les futurs propriétaires devront investir, selon l’agent d’immeubles, entre 50 000 $ et 60 000 $ pour lui redonner son lustre d’antan.
Parmi les rénovations au menu, il y aura beaucoup de grattage de peinture à faire, surtout pour les boiseries extérieures que M. Duval qualifie de « spectaculaires. » Il faudra également, selon lui, changer la boîte électrique et la fournaise, vernir les planchers, abattre quelques murs et rafraîchir la cuisine ainsi que les salles de bain.
« Au départ, les proprios demandaient 250 000 $, ce qui était trop élevé selon moi. Une fois les travaux réalisés, ce sera assurément l’une des plus belles résidences de la Beauce et elle vaudra aisément ce montant », précise-t-il.
Lors de notre entretien avec M. Duval, en fin de journée aujourd’hui, ce dernier disait avoir reçu au moins quatre offres d’achat sérieuses, venant toutes de gens de l’extérieur qui ne l’avaient vue que par Internet. L’un d’eux venait la visiter ce vendredi.