Sainte-Justine : l’école Dominique-Savio sera démolie
BÂTIMENTS. Fermée depuis quelques années déjà, l’école Dominique-Savio de Sainte-Justine sera démolie au cours des prochains mois.
Les commissaires de la Commission scolaire Beauce-Etchemins (CSBE) adopteront, le mardi soir 27 février, une résolution demandant au ministre de l’Éducation Sébastien Proulx la permission de procéder à cette démolition.
Le président de la CSBE, Charles-Henri Lecours, a souligné que toutes les étapes ont été franchies, sans succès toutefois, afin d’assurer la pérennité du bâtiment construit en 1961. «On l’a offert à la municipalité de Sainte-Justine ainsi qu’à la MRC des Etchemins, qui sont nos deux principaux partenaires, mais en vain. On l’a ensuite mis en vente par le biais d’un agent d’immeuble et une seule personne a démontré un certain intérêt pour l’édifice, mais sans plus», précise M. Lecours qui dit avoir informé le maire Christian Chabot de la situation, tout récemment.
Le président de la CSBE ajoute que 40 000 $ sont investis annuellement en frais d’entretien, ce qui comprend le chauffage minimum et l’entretien de la cour, l’hiver, pour la protection incendie. Un employé de la commission scolaire s’y rend toutes les deux ou trois semaines pour inspecter les lieux. «Comme cette école-là est vide, on ne reçoit aucune subvention du ministère pour en assurer l’entretien», poursuit M. Lecours qui ajoute que les sommes requises proviennent du budget d’opération et des taxes scolaires.
Rappelons que l’école Dominique-Savio a fermé ses portes il y a quatre ans. À ce moment, la CSBE devait rénover les deux écoles primaires situées à Sainte-Justine et avait choisi d’investir dans l’école Fleur-de-Soleil qui était en meilleur état que Dominique Savio où des investissements de 1,7 M$ étaient nécessaires. Ce faisant, les élèves de la 4e à la 6e année avaient été transférés à l’école des Appalaches.
Une fois le bâtiment démoli, la CSBE pourra vendre le terrain à part, car il aura une meilleure valeur sans l’édifice dessus, croit M. Lecours qui souligne que la CSBE a tout fait pour conserver le bâtiment et lui trouver une nouvelle vocation.
Une fois les autorisations obtenues de la part du ministère, la CSBE pourra aller en appels d’offres auprès d’entreprises spécialisées en démolition de tels bâtiments.