SBI ferme son usine de Lac-Etchemin

LAC-ETCHEMIN – Le fabricant de poêles à bois et à granules SBI ferme son usine de Lac-Etchemin. L’entreprise en a fait l’annonce le mercredi 8 janvier dernier.

L’entreprise dont le siège social se trouve à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec, opérait l’usine etcheminoise depuis 2004.

Le directeur général de SBI, Jean-François Cantin, mentionne que l’entreprise possédait trop de plancher d’usine pour répondre à sa capacité actuelle de production canadienne et nord-américaine et qu’il était nécessaire de procéder à un tel exercice de restructuration.

« Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons pris une telle décision, car notre usine de Lac-Etchemin était performante », précise-t-il.

Les dirigeants de SBI ont offert aux treize employés d’usine etcheminoise la possibilité d’être relocalisés dans les deux autres usines du groupe, à Saint-Augustin ou La Guadeloupe, en Beauce. M. Cantin a précisé que SBI soutiendra et accompagnera chacun de ses employés dans leur prise de décision. Déjà, cinq d’entre eux se seraient dits prêts à déménager dans l’une ou l’autre de ces deux usines.

« Il y a des cas qui sont plus faciles à régler et d’autres non, car il y a souvent des questions familiales et de distance dont il faut tenir compte », ajoute M. Cantin qui doit se rendre à Lac-Etchemin demain (vendredi) afin de rencontrer chacun des employés individuellement et discuter de leurs plans d’avenir.

Quant à l’avenir de l’usine etcheminoise, M. Cantin mentionne que SBI souhaiterait, de préférence, la vendre ou la louer à un ou des promoteurs qui auraient un projet de création d’emplois pour la région. « À la limite, on pourrait la conserver et en faire un centre de distribution, comme c’était le cas au départ. Ce ne serait toutefois pas l’idéal, car seulement un ou deux employés seraient nécessaires », poursuit le dirigeant.

L’usine de Lac-Etchemin a déjà employé une quarantaine de personnes, mais M. Cantin souligne que la crise économique mondiale des dernières années a eu pour effet de plafonner les activités de l’entreprise et de l’obliger à fermer une usine.