Télétravail : la CSSBE réagit aux dénonciations de la CSQ
COVID-19. Réagissant aux propos de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE) a réagi à la sortie de la Centrale des syndicats du Québec qui estime qu’on y refuserait le télétravail à ses membres.
« Le télétravail est permis pour les enseignants lorsque le travail effectué n’est pas en présence d’élèves (par exemple, lorsque la tâche est de nature personnelle ou lors des journées pédagogiques). Le télétravail est donc privilégié lorsqu’il est possible », indique un communiqué de presse de la CSSBE émis le dimanche 13 décembre.
Selon la CSQ, plusieurs directions refusent de mettre de l’avant des mesures pourtant essentielles dans le contexte actuel, citant notamment les centres de services scolaires la Riveraine et Beauce-Etchemin (personnel de soutien) et à la Commission scolaire Eastern Townships.
« Lorsqu’une classe d’élèves est mise en isolement préventif, l’enseignant doit donner sa prestation de travail sur son lieu de travail pour des raisons de qualité de service et pour la sécurité des élèves présents à l’école. Ainsi, les enseignants doivent offrir un enseignement présentiel à leurs élèves appartenant à un autre groupe. Ils doivent également réaliser leurs surveillances dans l’école et être disponibles comme adultes de référence pour toute la clientèle présente», indique le CSSBE en précisant que les enseignants sont des personnes significatives dans la vie des élèves.
« Il est donc primordial que les enseignants soient accessibles aux élèves de toute l’école lorsque c’est possible. Étant donné la difficulté à trouver des suppléants, certains enseignants sont parfois appelés à réaliser une suppléance de dernière minute lorsqu’ils sont disponibles dans l’école. Lorsque l’enseignant est visé lui-même par un isolement, il peut enseigner à distance, à partir de son domicile, à ses élèves qui eux sont présents en classe», souligne la CSSBE.
Pour ce qui est des membres du personnel de soutien, le Centre de services scolaire indique que le télétravail est permis, avec l’accord du supérieur immédiat, entre 20% et 80% de temps de travail, dans la majorité des tâches administratives occupées par un membre du personnel de soutien.
« Le télétravail est donc privilégié lorsqu’il est possible. Bien entendu, il faut comprendre que certaines tâches ne peuvent pas être effectuées en télétravail, par exemple, la conciergerie, le soutien direct à l’élève ou d’autres tâches (soutien d’une technicienne d’éducation spécialisée, éducatrice en service de garde, une technicienne en archivage et autres). Dans ces derniers cas, toutes les mesures sanitaires sont mises en place et des vérifications ponctuelles sont réalisées », conclut-on.