Tests pour les parasites intestinaux: le syndicat en désaccord avec les réponses du CISSS-CA

Le représentant national de l’APTS (Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux) pour la région de Chaudière-Appalaches, Jean-François Travers, n’est pas d’accord avec les explications données par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Chaudière-Appalaches (CISSS-CA) au sujet des tests qui seront jetés.

Selon M. Travers, il y aurait eu moyen d’analyser ces tests dans les laboratoires des hôpitaux en région s’il n’avait été de la centralisation des activités à Lévis (projet Optilab).

Il indique qu’avant le début du projet Optilab, les laboratoires des hôpitaux de Saint-Georges, Thetford et Montmagny avaient la capacité de faire ces analyses. Elles étaient réalisées grâce à une technique nécessitant plusieurs manipulations.

Le CISSS-CA a plutôt choisi la technique PCR pour analyser la présence de parasites intestinaux. De plus, selon M. Travers, la technique PCR n’est pas la meilleure puisqu’elle ne permet de déceler que la présence de trois parasites. Une technique manuelle doit quand même être utilisée.

M. Travers fait également état que de nombreux technologues, dans les laboratoires associés (en région), ont perdu des heures de travail au début de la pandémie en raison du délestage d’employés pour libérer des lits. Selon lui, toutes ces personnes n’ont pas été affectées à la COVID-19.

Le représentant du syndicat croit que le CISSS-CA aurait dû revenir à une technique manuelle, «car cela ne fonctionne pas avec Optilab». Une décision politique, selon lui.

En terminant, Jean-François Travers indique qu’il est «inconcevable que les médecins n’aient que 30 jours pour dire s’ils veulent garder les échantillons ou pas». Selon lui, avec la période des vacances, les médecins risquent de dépasser ce délai.

Correctifs demandés par l’APTS

Afin d’éviter l’épuisement pour ses membres, l’APTS demande qu’aucune intervention administrative ne soit effectuée par les technologies médicales des différents laboratoires. Le syndicat souhaite également que la direction clinico-administrative des laboratoires du CISSS-CA prenne «l’entière responsabilité de ses actes et de la suite à donner aux médecins et aux usagés visés».

Le syndicat demande également que soit mis en priorité l’intérêt clinique et professionnel ainsi que l’accès à des services publics de qualité pour les usagers.