Un 10e Festival des Barres-à-Jack sur les rails

SAINT-RAPHAËL. Il y aura un 10e Festival des Barres-à-Jack à Saint-Raphaël en 2015. Les responsables de l’événement et la municipalité ont signé un protocole d’entente en ce sens jeudi matin.

Le sujet était de bien des conversations depuis l’an dernier, surtout depuis que les organisateurs avaient utilisé le slogan «Maintenant ou jamais» lors de l’édition 2014. Le président du Festival, Serge Laverdière avait lancé un cri du cœur lors de la soirée dédiée aux bénévoles il y a quelques semaines. L’homme d’affaires, Yvan Théberge, avait alors décidé d’apporter son soutien aux organisateurs.

«On ne voulait pas arrêter, car le festival va mal au contraire, il prend de l’envergure chaque année. L’arrivée d’Yvan nous aide énormément, car il a pris en charge quelques-uns des irritants», souligne Serge Laverdière.

La signature d’une telle entente viendra sécuriser à la fois les organisateurs et la municipalité selon Yvan Théberge. «Il y avait un manque évident de communications entre l’organisation et la municipalité et l’entente vient baliser certaines choses. Nous avons ciblé certains besoins. Peut-être qu’on en a oublié, on verra à cela si nécessaire.»

Serge Laverdière avoue que le protocole d’entente entre les deux parties vient sécuriser beaucoup de choses. «On n’avait l’impression que la municipalité n’était pas fière de son festival. C’est un bon rapprochement. Nous sommes tous bénévoles et on y met beaucoup de temps. On sacrifie des vacances, des week-ends pour être là. Même si tu es bénévole, à l’occasion tu te mets du monde à dos. Tu dois aussi jongler avec ça en plus. Notre paye, c’est de voir des milliers de personnes sur le site en début d’après-midi le samedi. Ça met Saint-Raphaël sur la map et c’est l’objectif numéro un.»

Le maire de Saint-Raphaël, Gilles Breton, voyait lui aussi la nécessité d’une telle entente. «On va les appuyer financièrement là-dedans. On le faisait avant, mais différemment. Le service incendie était déjà sur place sauf que les employés municipaux seront aussi mis à contribution pour le montage et le démontage du site de l’événement. L’intervention des employés des travaux publics et des équipements sera surtout utile le lundi suivant l’événement. Il y a du travail avant, mais aussi après et nous en sommes conscients.

Les retombées du festival sont indéniables selon lui et sa tenue plus que nécessaire. «C’est grandiose et lorsque tu amènes des gens à Saint-Raphaël, cela peut apporter diverses retombées. Il y a assurément un essor rattaché au festival et ce n’est peut-être pas pour rien qu’on réussit à maintenir notre population et que de nouvelles familles viennent s’établir chez nous. Il faut le reconnaitre que c’est un plus», ajoute M. Breton.

Une bonne recette, mais quelques changements

L’organisation cherchera maintenant à se sécuriser. La création d’un fonds de roulement et le maintien d’activité «originales» sont maintenant les priorités sur lesquelles entendent travailler les personnes impliquées. «On joue avec le feu en n’ayant pas de coussin en cas de pluie par exemple. Nous sommes le plus gros sur la Rive-Sud de Québec après celui de Saint-Jean-Chrysostome. Nous avons encore des idées. Ce sera encore du jamais vu pour la 10e édition», promet Serge Laverdière voulant toutefois conserver le mystère encore un certain temps.