Un deuxième point de service pour Le Carrefour
ORGANISME. Le Carrefour – Employabilité et Travail de rue de Bellechasse ouvrira bientôt un deuxième point de service, cette fois-ci à Saint-Anselme.
Déjà présent à Saint-Gervais, l’organisme espère pouvoir dispenser ses services sur la route 277 dès le 1er décembre prochain. Le Carrefour espère ainsi rejoindre la clientèle du secteur indique le président du conseil d’administration, Hugo Aubin-Nadeau.
«Ce n’est pas loin de Saint-Gervais, mais il y a une réalité évidente au niveau de l’axe 277. Il y a un bassin important de la population qui est là et avec nos volets employabilité et travail de rue, en plus de la clientèle immigrante et les entreprises qui sont là et qui souhaitent avoir recours à nos services. C’est un naturel de se rapprocher.»
Après avoir annoncé qu’il offrirait dorénavant ses services aux 35 ans et plus répondant à une demande en ce sens, l’organisation continue d’étendre ses activités, cette fois-ci en se rapprochant de la main-d’œuvre étrangère indique le directeur du Carrefour, Christian Fradet. «On travaille en collaboration avec les autres organisations sur le territoire qui œuvrent auprès de la clientèle immigrante. Ce point de service nous permettra notamment de se rapprocher de notre partenaire, Liaison Immigration Bellechasse. On ne veut pas faire le travail des autres, mais se rapprocher de nos clientèles qui ne sont pas les mêmes que les autres.»
M. Fradet avoue que la ligne est mince entre travailler dans ses champs de compétence et empiéter à l’occasion sur la mission d’un autre. Le dialogue est primordial à son avis. «Il faut s’assurer d’être complémentaire. Nous travaillons, par exemple, en persévérance scolaire tout comme Alpha Bellechasse. Nous n’intervenons pas auprès de la même clientèle nécessairement. Nos intervenants travaillent ensemble ou se côtoient occasionnellement.»
Quant à la présence de personnel à ce nouveau point de service, il estime que les choses devront être étudiées au départ. «On vise à être présent trois jours avec une ressource en employabilité et une autre en travail de rue. Nous devrons évaluer les besoins au fur et à mesure. Il y a une logistique à regarder», indique M. Fradet qui n’écarte pas le besoin éventuel de devoir recruter pour répondre à la demande, s’il y a lieu. L’organisme emploie une douzaine de personnes à l’heure actuelle.