Un nouveau toit pour le presbytère

PATRIMOINE. La Fondation Louis-Napoléon-Fiset a entièrement contribué à la réfection de la toiture du presbytère de Sainte-Hénédine, acquittant la facture de 64 250 $ émise à la fabrique Sainte-Mère–de-Jésus à la suite des travaux.

C’est par le biais d’une levée de fonds locale, qui a permis de recueillir 11 900 $, et grâce à plusieurs donateurs résidents à l’extérieur de Sainte-Hénédine, ayant contribué à la hauteur de 20 645 $, que la fondation a pu aller de l’avant avec cette initiative et permettre à la fabrique de ne pas avoir à débourser quoi que ce soit.

Les travaux à la toiture du presbytère, qui abrite le centre d’art Rév. Louis-Napoléon-Fiset, ont une durée de vie d’une cinquantaine d’années, estime Normand Fecteau, membre du conseil d’administration de la -Fondation. « La toiture était en bardeau d’asphalte. Une simple réfection aurait permis de la préserver une vingtaine d’années. On souhaitait quelque chose de plus durable, alors on a choisi un revêtement de tôle qui s’harmonise très bien avec le voisinage. »

Construit en 1946, le bâtiment est aujourd’hui partiellement occupé par le secrétariat de la fabrique locale et un logement à l’arrière. Des visites guidées sont également proposées pendant la saison estivale. « Nos expositions d’art religieux nous permettent de raconter l’histoire de la municipalité, des seigneuries qui façonnaient notre territoire et d’aller chercher quelques sous. Notre financement vient surtout des dons. Nous avions quelques activités-bénéfices par le passé, mais les bénéfices étaient modestes », ajoute M. Fecteau.

La Fondation a pour mission de préserver le patrimoine religieux de la localité. L’église et le hangar à dîme sont les deux autres bâtiments dont la conservation est souhaitée par la Fondation. « C’est tout l’espace, incluant le cimetière. Nous avons demandé et obtenu une citation municipale en 2017. Le hangar à dîme avait déjà été rénové en 2008, ce qui a ensuite donné naissance à la fondation et à la mission de préserver le patrimoine religieux localement. »

Un tableau « Devoir de mémoire » sera éventuellement affiché et regroupera les noms des donateurs ayant contribué à la campagne. La Fondation travaillera maintenant à regarnir ses coffres dans le but de supporter sa prochaine initiative du genre.