Un nouvel équipement pour l’entretien des sentiers

LOISIRS. Le Club de motoneige Bellechasse a récemment fait l’acquisition d’une nouvelle resurfaceuse pour assurer l’entretien de ses sentiers.

L’équipement a été acquis grâce à un investissement de 335 000 $, dont 70 000 $ assumés par le club. Une autre partie de la facture provient de la revente de la resurfaceuse qu’utilisait le club dans le passé avec la collaboration d’Éric Goulet, directeur des ventes chez Goulet et fils de Saint-Gervais.

Le véhicule est appelé à sillonner les sentiers sur le territoire comprenant les municipalités de Saint-Lazare, Saint-Gervais, Saint-Raphaël, Saint-Michel, La Durantaye, Berthier-sur-Mer et Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud près de Montmagny indique le président du club, Gilles Lacroix.

«Nous avions trois véhicules à l’entretien des sentiers auparavant, mais avec les nouvelles normes de la fédération, une resurfaceuse doit avoir un minimum d’heures d’utilisation. Nous avions acquis notre tracteur précédent il y a dix ans. Il était temps que l’on procède à un achat, surtout que nous ne voulons pas user nos machines à outrance. La nôtre avait une bonne valeur de revente alors nous avons saisi l’occasion. Notre deuxième véhicule n’a que trois ans d’usure alors nous sommes à jour pour un certain temps», a-t-il précisé.

Présente lors de l’annonce, la députée-ministre de Bellechasse, Dominique Vien, a encore une fois salué les efforts consentis par les administrateurs. «On a contribué à la hauteur de nos moyens. On connait la réalité des clubs, c’est beaucoup de travail et d’implication bénévole.»

«Je sais le travail que cela implique ayant déjà été président d’un club de quad», a renchéri son collègue de la Côte-du-Sud, Norbert Morin, aussi présent à l’inauguration.

Marc-André Poulin, administrateur de l’association des clubs de motoneige pour la région Chaudière-Appalaches, a réitéré l’importance de l’implication gouvernementale dans des projets du genre. «L’industrie des véhicules hors routes génère beaucoup de retombées économiques, mais celles et ceux qui en bénéficient ne sont pas les clubs, mais les commerces en général. C’est pourquoi le gouvernement doit s’impliquer et les gens en place comprennent cette mécanique», a-t-il salué.