Un premier appel d’offres lancé pour Chaudière-Appalaches

RÉGIONAL. La Table régionale des élus municipaux de Chaudière-Appalaches (TREMCA) a présenté aujourd’hui ses priorités 2017-2021 en plus de lancer un premier appel à projets dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR).

Les élus ont annoncé que les dossiers privilégiés au cours des cinq prochaines années seront centrés sur l’environnement, forêt et bioalimentaire, le transport, tourisme et culture, économie, main-d’œuvre et immigration de même que la qualité de vie, les services de proximité et le développement des communautés.

Le président de la Table, Hervé Blais, a insisté sur le fait que les choix des élus sont axés sur les besoins de chacun. «C’est un défi de nommer des priorités pour Chaudière-Appalaches puisqu’elle est composée de 10 territoires, dont des villes, des milieux ruraux et semi-ruraux.  Les réalités sont donc différentes et les besoins aussi.»

Ces priorités régionales pourront être éligibles au financement du FARR, un fonds qui représente un financement de plus de 25 millions de dollars pour les cinq prochaines années et destinés à des projets régionaux. 2,5 millions de dollars seront investis d’ici le 31 mars 2018, notamment dans ce premier appel à projets. «Les projets pourront avoir des impacts sur l’ensemble de la Chaudière-Appalaches ou sur quelques territoires, dépendamment des besoins», ajoute M. Blais.

Le premier appel de projets, qui sera lancé dès la fin de la semaine, insistera sur les thèmes priorisés et devra maximiser les retombées de la forêt dans les communautés avec une perspective de développement durable, favoriser le développement viable du territoire et de ses ressources naturelles, faire du tourisme un moteur économique de développement des communautés en Chaudière-Appalaches et favoriser des milieux de vie attractifs et dynamiques où les citoyens peuvent s’épanouir.

Les projets qui ne sont pas directement liés à ces objectifs, mais qui cadrent aux autres priorités régionales pourront également être admissibles s’ils sont jugés prioritaires et urgents par le comité de sélection, composé d’élus. «De nombreux organismes peinent à trouver du financement pour leurs projets depuis la disparition des conférences régionales des élus (CRÉ), la fermeture de centres locaux de développement (CLD) dans certaines localités et de plusieurs partenaires régionaux.  Certains de ces projets ont démontré leur pertinence et leurs impacts positifs dans nos communautés», indique M. Hervé Blais.