Une meilleure couverture ambulancière à Armagh et Lac-Etchemin

SANTÉ. La couverture ambulancière sera renforcée dans certains secteurs de la région de Chaudière-Appalaches, dont Armagh et Lac-Etchemin.

Ainsi, trois secteurs bénéficieront bientôt d’une conversion de leurs horaires de faction en horaires à l’heure et permettra d’intensifier la présence ambulancière dans les secteurs d’Armagh, de Lac-Etchemin et de Saint-Flavien dans Lotbinière qui se voient doter chacun d’une unité convertie. Cette transformation du mode de couverture représentant un financement de 811 964,40 $ pour chaque unité.

La nouvelle a été annoncée conjointement par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, et la députée-ministre de Bellechasse, ministre responsable du Travail et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Dominique Vien.

Le secteur de Lévis n’est pas en reste et bénéficiera quant à lui de l’ajout d’une ambulance 24/7, pour 168 heures de service par semaine, ce qui permettra notamment de régulariser la couverture de nuit. Cet ajout représente un investissement de près de 1,4 M$ pour l’année 2018-2019.

Ce renforcement de la couverture ambulancière dans la région s’inscrit dans le cadre d’un investissement global de plus de 20,5 M$ qui bénéficiera également à six autres régions sociosanitaires, soit la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, l’Estrie, le Bas-Saint-Laurent, la Mauricie-Centre-du-Québec, les Laurentides et Lanaudière.

Ce rehaussement destiné à améliorer les services ambulanciers, qui entrera en vigueur le 1er avril 2018, s’ajoute à l’investissement de 9,6 M$ annoncé en octobre dernier ainsi qu’à celui de 28,2 M$ annoncé en novembre dernier.

Les syndicats ont d’autres exigences

Le regroupement des paramédics desservant les territoires de la Beauce, de Bellechasse et des Etchemins et de la région de l’Estrie (TASBI) se dit heureux des annonces effectuées par le ministère, mais insiste pour dire que deux régions névralgiques sont encore problématiques. Le président du syndicat, Christian Duperron, estime que les actions ne sont pas complètes. «Il reste, sur notre territoire, des zones très problématiques et où la couverture d’urgence est questionnable. Pensons à Sainte-Marie, à Sainte-Claire et à Lac-Mégantic. Nous allons continuer le combat, pour la population, pour nos membres et nos communautés», a-t-il insisté.

Pour Jean-François Gagné, représentant en relation de travail à la Fédération des employés du préhospitalier du Québec, les territoires de Sainte-Marie et Saint-Charles ont toujours des horaires de faction qui débordent des paramètres fixés par le ministère.  «On s’explique mal pourquoi ces horaires n’ont pas été modifiés puisqu’ils cadrent dans les paramètres. Nous aimerions voir un peu de transparence et obtenir des explications de la part des responsables», a-t-il ajouté.