Le Club des petits déjeuners continuera à desservir les petites écoles de la région
Le Club des petits déjeuners poursuivra sa mission, soit d’offrir un service de déjeuner aux enfants fréquentant les écoles de la région ayant recours au service même s’il s’est lancé dans une vaste restructuration pour faire des économies et étendre son service à un plus grand nombre d’écoles.
C’est l’assurance donnée par la directrice régionale pour le Québec de l’organisme, Marie-Josée Lapratte, qui souhaitait donner suite aux inquiétudes émises par certaines directions d’écoles et quelques municipalités dont à Sainte-Lucie de Beauregard où le conseil municipal a décidé de montrer publiquement ses inquiétudes.
La perte d’une subvention gouvernementale de 650 000$ annuellement il y a deux ans a obligé l’organisme à rationaliser ses services pour des groupes de moins de 20 élèves bénéficiaires qui seront privés du service « clé en main », incluant le transport des denrées prises dans l’entrepôt de Boucherville et la distribution par un responsable local d’octobre à juin.
Le Club des petits déjeuners offrait, depuis 1999, le service clé en main des petits déjeuners dans cinq écoles de la Commission scolaire Côte-du-Sud (de la Colline à Saint-Paul de Montminy, Sainte-Apolline, Chanoine-Ferland de Saint-Fabien, Sainte-Lucie et Saint-Just) et trois de la Commission scolaire Beauce-Etchemins soit Rayons de Soleil de Saint-Magloire, Petite Abeille de Saint-Cyprien et Ste-Thérèse de Saint-Honoré.
La perte de subvention ayant entrainé une diversification de ses formules, le Club des petits déjeuners doit songer à de nouvelles façons de faire dans son offre de service. Des partenariats avec les écoles et les milieux concernés pourraient présenter des solutions attrayantes dans l’avenir estime madame Lapratte.
Déjà, certaines écoles continuent de dispenser le services en ayant accès aux denrées par l’entremise d’une école voisine comme à Sainte-Appoline où des personnes se rendent à Saint-Paul de Montminy pour cueillir leur dû. La distribution dans les trois autres écoles concernées pourrait un début de solution. À Saint-Magloire, le milieu réfléchit déjà sur la suite des choses et une rencontre impliquant les milieux de la Côte-du-Sud doit avoir lieu ce vendredi à Saint-Fabien. 64 écoles primaires attendent actuellement sur une liste d’attente le privilège d’être desservis. Des écoles de Saint-Prosper et Lévis font partie de cette liste