Les 50 ans de prêtrise de Roger Fortin soulignés en grand!
Les parents et amis de l’abbé Roger Fortin ont participé par centaines, en fin de semaine dernière à Lac-Etchemin, aux activités organisées pour souligner les cinquante années de prêtrise de ce grand humaniste, natif de la paroisse de Sainte-Germaine-du-Lac-Etchemin, dont les œuvres rayonnent aujourd’hui dans une quinzaine de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie.
Amorcées en l’église paroissiale de sa paroisse natale avec une messe concélébrée par douze prêtres, les activités se sont poursuivies à l’aréna de Lac-Etchemin où un banquet réunissant 545 convives a été servi.
Prenant alors la parole, l’abbé Fortin à remercier à plusieurs occasions tout ceux et celles qui soutiennent ses œuvres dont La Fondation missionnaire Saint-François d’Assises, que’il a cofondée, en 1987, à l’occasion de son 25e anniversaire de prêtrise pour supporter les projets de missionnaires. «Merci, merci, merci à mes parents, à mes proches et à mes amis qui ont accepté de verser 10 $ par mois pour constituer un fonds qui chiffre aujourd’hui 272 000 $ et dont les 170 000 $ d’intérêt générés ont permis de supporter plusieurs projets dans le monde», mentionna alors l’abbé Fortin.
Cinq années plus tôt, en 1982, avec ses amis Germain Tardif et Réal Clich, il avait fondé un autre organisme sans but lucratif à vocation humanitaire, le Centre amitié de solidarité internationale de la région des Appalaches (CASIRA), une organisation qui chapeaute bon an mal an l’implication de quel que 800 coopérants jeunes et moins jeunes dans des pays d’Amérique du Sud, où l’organisme réinjecte bon an mal an 450 000 $, en provenance des dons qui lui ont été versés par des participants à ses projets ou par des résidants des paroisses où l’abbé Fortin a officié telles Saint-Léon-de-Standon, Pontbriand. East Brougton, Sainte-Clothilde ou Thetford Mines.
«Nous essayons de faire le ciel sur terre au cas où il n’y en aurait pas après la mort» d’exprimer moqueur l’abbé Fortin lors de son allocution devant une assistance qui lui était conquise d’avance en raison pour plusieurs de l’opportunité qu’il leur a permis de vivre des expériences de solidarité internationale lors des voyages humanitaires au Guatemala, au Pérou, en Bolivie ou au Paraguay notamment.. Puis, il résuma en peu de mot sa conception de la vie chrétienne qui est: « de ressembler le plus à Jésus, ce qui n’est pas plus compliqué que cela» dira-t-il avant de conclure son allocution par des mercis, mercis, mercis à tous ceux qui le supportent dans ses projets humanitaires depuis plus de deux décennies qu’ils soient Québécois ou Latinos.
La participation des 545 convives au banquet de son 50e anniversaire de prêtrise, tout comme celle de 400 autres au brunch servi le lendemain au Mont Orignal lors de cette fin de semaine de célébrations a d’ailleurs permis de générer 30 000 $ d’entrée de fonds, qui seront versés à CASIRA pour l’aider à financer ses projets humanitaires de par le monde.
Âgé de 73 ans et animé d’une foi ineffable en Dieu pour laquelle il lui est très reconnaissant, celui qui ne prévoit pas prendre de retraite tant qu’il ne sera pas étendu sur son lit de mort ne se limite d’ailleurs pas à travailler pour ses frères latinos, qu’ils aiment profondément, dira-t-il, mais supporte aussi des causes humanitaires au Québec.
Ainsi, dans les jours suivants les célébrations de son 50e anniversaire de prêtrise, il s’est rendu avec trois de ses confrères, dont le passe-temps durant leurs années de missionnariat au Paraguay était de chanter en quatuor, faire une tournée de concerts au Saguenay, au profit d’organismes humanitaires de l’endroit, ce qui illustre une autre facette de l’engagement de ce prêtre qui vit intensément le message de charité et d’amour des autres du Christ..