Daniel Lessard publie son septième roman
Le journaliste à la retraite Daniel Lessard, qui est originaire de Saint-Benjamin, a lancé le jeudi 14 septembre son septième roman, La louve aux abois.
Il s’agit d’un septième roman en autant d’années pour le prolifique auteur que l’on peut toujours entendre ou voir à la radio ainsi qu’à la télévision de Radio-Canada.
«J’ai 70 ans et je ne suis pas capable de rester assis à ne rien faire à la maison. Mon premier roman a bien fonctionné et le reste a suivi. L’éditeur, Charles Tisseyre, est un de ses meilleurs amis et ça me met en confiance. Je suis bien entouré et j’aime cela», signale l’auteur qui après cinq romans à saveur touristique, nous offre son second thriller policier après Péril sur le fleuve, lancé l’an dernier.
Ce nouvel ouvrage, La louve aux abois, raconte l’histoire de la policière Sophie Comtois, enquêtrice à la MRC des Collines qui enquête sur une série de meurtres à survenir dans la petite localité de Wakefield, en Outaouais. Avec l’aide de la journaliste Marie-Lune Beaupré de Radio-Canada, avec qui elle se lie d’amitié, l’enquêtrice soupçonne qu’un important ministre du gouvernement canadien est impliqué dans les crimes. Elle devra se battre contre des supérieurs peu désireux de s’en prendre à un politicien et mettre sa propre vie en danger pour démasquer le tueur.
«J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire mon dernier roman, Péril sur le fleuve. La réaction a été très bonne, comme pour tous mes romans auparavant», souligne M. Lessard qui pour La louve aux abois, s’est inspiré d’un fait divers qui s’est passé en Europe. «Un fils avait décidé de se venger de son père en commettant une série de meurtres et en ramenant toujours l’enquêteur à son père. Dans mon livre, chaque fois qu’un crime est commis, les indices que trouve la policière l’amènent toujours vers le ministre», précise-t-il.
Retour aux romans historiques ?
S’il a pris une pause dans l’écriture de romans à saveur historique, Daniel Lessard n’écarte pas la possibilité de revenir à ceux-ci dans un proche avenir. Il souligne que son éditeur souhaiterait offrir un quatrième et dernier roman axé sur l’histoire de Maggie. L’histoire des cimetières de Saint-Léon-de-Standon est aussi dans sa mire.
Offert à 5 000 exemplaires et publié aux Éditions Charles Tisseyre, le roman La louve aux abois est en vente en librairie au coût de 24,95 $.