Messe des morts d’Offenbach: succès de foule pour les deux représentations

BEAUMONT. Plus de 700 personnes ont assisté, les 4 et 5 novembre dans l’église de Beaumont, aux deux représentations de Mémento, spectacle commémoratif soulignant le 50e anniversaire de la Messe des morts d’Offenbach.

50 ans après la présentation originale à l’oratoire Saint-Joseph et 20 ans après la reprise tenue au même endroit, le concepteur Pierre Harel, membre original d’Offenbach, a pu réaliser ce rêve qu’il caressait depuis un certain temps déjà.

C’est sous l’initiative d’Annie Houle, résidente de Beaumont, que l’idée de reprendre ce spectacle mythique a été initiée, dans le cadre d’un appel de projets lancé par le comité organisateur des fêtes du 350e anniversaire de la Seigneurie de Beaumont. Mme Houle a produit et réalisé ces deux représentations en compagnie de Pierre Harel. L’organisme Culture Beaumont parrainait sa tenue.

Pendant plus de 90 minutes, le public présent a eu droit à un spectacle son et lumière de grande qualité avec, sur scène, Annie Houle et quatre musiciens qui étaient accompagnés, sur scène, d’une quarantaine de membres de la troupe des Petits chanteurs de Charlesbourg.

Pierre Harel prenait une part active dans ce spectacle en tant que chef de chœur (coryphée), alors que Gabriel Gingras en était le célébrant.

Cette soirée s’est terminée par la présentation de deux pièces de résistance signées Offenbach, soit Faut que j’me pousse, interprétée comme Annie Houle, ainsi que la populaire Promenade sur Mars, lors de laquelle les Petits chanteurs de Charlesbourg ont charmé le public.

Mission accomplie

Dans les minutes suivant la représentation du vendredi soir, Annie Houle était aux anges, ajoutant que ce premier spectacle s’était bien déroulé, que la réception du public avait été excellente et qu’une belle chimie s’était rapidement installée sur scène. 

« En fait, c’est plus grand que je pensais. C’est certain que ça nous a démontré que nous pouvons faire de grandes choses à Beaumont comme ailleurs dans nos églises qui sont des bâtiments exceptionnels », mentionnait-elle en ajoutant qu’elle déjà quelques idées pour le futur.

De son côté, Pierre Harel se réjouissait du succès de cette première soirée autant pour lui que pour Annie Houle. 

« Ce 50e était important pour moi. J’avais eu l’idée de le faire, mais je l’avais abandonnée, car ça ne marchait pas », indique-t-il en rappelant qu’il avait eu l’idée de tenir ce 50e anniversaire à Sainte-Anne-de-Beaupré, qui présente beaucoup de similitudes avec l’Oratoire, mais qu’il s’était frappé à des portes fermées.

« C’est Annie qui a tout monté cela, elle avait travaillé fort. Quand elle m’en a parlé la première fois, elle avait peur que je dise non. Je suis venu visiter l’église et j’ai bien aimé, tout comme le village de Beaumont. Je suis allé voir les musiciens pratiquer et ils joué quelques pièces que j’ai enregistrées. Je les ai fait entendre à Johnny (McGale, avant son décès) qui a donné son approbation, tout comme les autres membres du groupe », poursuit-il en se réjouissant de l’accueil du public. 

Coprésident du comité organisateur des fêtes du 350e anniversaire de la Seigneurie de Beaumont, Alain Grenier s’est dit lui aussi très heureux de la réponse du public qui venait, précise-t-il, des quatre coins de la province et même du Nouveau-Brunswick.

« C’était phénoménal de voir notre église transformée ainsi, avec la musique et des projections partout sur les murs et le plafond. C’est Annie Houle qu’il faut féliciter pour tout cela, mais ça montre le potentiel des spectacles que l’on peut tenir dans nos églises », a-t-il précisé en ajoutant que ce spectacle devait être le dernier événement majeur des fêtes du 350e de Beaumont.

« Je sais que la municipalité va tenir une soirée hommage aux bénévoles et nous allons nous rencontre le 14 novembre pour décider de la possibilité de tenir une activité extérieure pour fermer l’année », conclut-il.