Une Bellechassoise parmi Les Boys

Peu de gens le savaient mais une Bellechassoise fait partie de la distribution du film « Il était une fois Les Boys » lancé le 6 décembre dernier. Alexandra Bolduc de Saint-Henri y joue le rôle de Ginette, la copine de l’un des Boys, Ben.

Le film se situe à Noël en 1967, alors qu’un tournoi de hockey se prépare et s’annonce difficile pour les As, formés de Stan, Bob, Fern, Marcel, Jean-Charles, Méo et Ben, joué par le comédien Maxime Gibeault, qui donne la réplique à la Bellechassoise de 18 ans pour qui il s’agit d’un deuxième rôle au grand écran.

La jeune comédienne, étudiante au Cégep Lévis-Lauzon et passionnée de théâtre, a dû se distinguer parmi plusieurs pour obtenir le rôle. « On m’a envoyé passé des auditions à Québec pour quelques rôles y rencontrer une équipe de démarcheurs. L’une de celle-là n’a vraiment pas marché, une autre on avait donné le rôle la veille et pour celui des Boys, nous étions deux à la toute fin. Nous avons dû toutes les deux se rendre à Montréal y rencontrer les producteurs et réalisateurs dont Richard Gaudreau. Ça s’est très bien passé même si j’étais nerveuse car c’était la première fois que je postulais pour un rôle important comme celui-là. »

Dans le film, Alexandra joue le rôle de Ginette, la blonde à Ben, l’un des Boys qui faisait partie de la gang autrefois. Les principales scènes dans lesquelles elle est impliquée sont une danse avec Maxime Gibeault, le comédien qui lui donne la réplique, quelques discussions momentanées et même un baiser, ce qui n’a pas dérangé son copain actuel. « Il a vu le film avec moi et comprenait fort bien le contexte. »

Elle avait préalablement fait quelques apparitions dans certaines productions dont le film « Pee Wee 3D ». « C’était la première fois que je participais à un tournage aussi imposant. Ce n’était que de la figuration mais j’ai vu comment cela fonctionnait. »

Sans vouloir en faire une carrière à tout prix, elle saisira toute les opportunités qui se présentent. « Si j’obtiens des rôles, tant mieux mais je ne chercherai pas à tout prix. Un travail d’intervenante en délinquance ou à l’aide internationale pourrait être une belle carrière. Je m’ouvre toutes les portes. J’étais en sciences avant et je me suis aperçu que la chimie et la physique n’étaient pas dans mes cordes. Je suis en langues actuellement pour les possibilités mais sans savoir encore vraiment ce que je veux faire. J’apprends actuellement l’anglais, l’espagnol et l’allemand. J’aime tellement ça, je ne veux pas me créer d’attente mais si les occasions sont là ce sera parfait. »