Une maison bien au chaud !

SAINT-CHARLES. Propriétaire de la boutique-atelier La Fascine de Saint-Charles, Christine Boutin aime innover et sortir des sentiers battus « en sortant l’art dans la rue afin de le rendre plus accessible. »

L’artiste multidisciplinaire a profité de l’édition 2014 de la Route des créateurs de Bellechasse, qui s’est terminée le dimanche 5 octobre, pour couvrir sa résidence de laine.

Cette expérience de « graffiti-tricot » n’est pas la première réalisée par Mme Boutin qui, l’an dernier, avait profité du 40e anniversaire du Groupe d’action bénévole Bellechasse-Lévis-Lotbinière pour mener un projet similaire sur la rue Carrier, dans le Vieux-Lévis.

« J’avais récupéré tous les tricots qui avaient été utilisés à cette époque, je les ai lavés et conservés dans l’espoir de tenter à nouveau l’expérience », souligne-t-elle.

Une vingtaine de personnes se sont jointes à elle, lors d’une corvée le 13 septembre dernier, pour assembler ces tricots et couvrir sa maison. « C’était une vraie fourmilière et on a eu bien du plaisir. C’était comme une grande thérapie pour tout le monde. Il y a un calme et une harmonie qui se dégage de tout cela. C’est difficile à décrire, mais ça fait du bien », poursuit l’artiste.

Cette journée du 13 septembre était d’autant plus particulière qu’une équipe de tournage du site internet « La Fabrique culturelle », plateforme numérique culturelle produite par Télé-Québec, a passé la journée sur place afin de filmer le processus d’assemblage et tourner une vidéo qui a été utilisée pour faire la promotion des Journées de la culture.

Mme Boutin souligne que huit activités à travers le Québec, dont la sienne, avaient été choisies par l’équipe de « La Fabrique culturelle ». On peut toujours voir la vidéo sur le site internet www.lafabriqueculturelle.tv.

Route des créateurs

Christine Boutin souligne que de plusieurs dizaines de personnes se sont arrêtées chez elle, lors des deux weekends de la Route des créateurs de Bellechasse, attirés par sa boutique-atelier transformée en œuvre d’art. « Déjà que ma maison était l’une des plus photographiées du village, encore plus de gens se sont arrêtés depuis le 13 septembre pour la prendre en photo, même en semaine. C’était à la fois surprenant et agréable », mentionne-t-elle.